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La dernière décision en date qu’il a prise dans ce cadre n’est autre que la suspension de Marouane El Moustain, membre du bureau national du SDJ (affilié à la FDT), de ses fonctions en attendant de le déférer devant le conseil disciplinaire «sans justification acceptable et légale» et en se basant seulement sur « des rapports partiaux d’un responsable et que tous les faits dont on dispose confirment la futilité», indique un communiqué rendu public par ledit syndicat suite à la tenue récemment d’une réunion de son bureau national.
Tout en dénonçant cette nouvelle décision arbitraire contre l’un de ses membres dirigeants, le SDJ a exhorté le ministre de la Justice et des Libertés à diligenter une commission au tribunal de première instance de Benguerir pour « vérifier, in situ, l’ampleur de la machination ourdie par le greffier en chef qui a présenté, dans ses rapports, des faits fondamentalement erronés en usant de son pouvoir et de celui du ministre pour se venger de Marouane El Moustain », a expliqué le SDJ.
Il convient de rappeler, à cet égard, que le ministre de la Justice et des Libertés a pris un nombre record de décisions de représailles contre les militants du SDJ en 2015.
Le ministre a, en effet, pris ces derniers mois deux mesures à l’encontre de deux fonctionnaires en les démettant de leurs fonctions. Il s’agit de Mohamed Ouaggari, responsable du secrétariat greffe à Essaouira. Ce fonctionnaire n’est certes pas syndiqué, mais son « crime », aux yeux du ministre, est de ne pas avoir assuré les audiences lors de la grève observée par le SDJ en février dernier.
Le deuxième fonctionnaire qui a été châtié par le même ministre pour la même raison est Taoufik Borch, membre du Conseil national du SDJ et du Conseil national de la FDT.
A noter que ce n’est pas la première fois que Ramid s’applique à régler ses comptes avec des fonctionnaires du secteur pour des considérations extra-professionnelles. Il ne cesse de démontrer qu’il a une dent trop aiguisée contre le SDJ. En 2013, il a sanctionné, Fakhreddine Benhaddou, secrétaire général adjoint du Syndicat et l’a démis de ses fonctions de responsable du secrétariat greffe du tribunal de première instance de Ksar El Kébir, parce qu’il a pris part à un mouvement de protestation contre lui au moment de l’inauguration du nouveau siège dudit tribunal.