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D’après les mêmes sources, Rabat enverra des émissaires dans plusieurs pays africains afin d’expliquer la vision de S.M le Roi Mohammed VI en ce qui concerne le développement Sud-Sud et le rôle que le Royaume pourrait jouer dans les domaines de la coopération, la sécurité et la paix dans le continent africain.
Pour Mohammed Benhamou, directeur du Centre marocain des études stratégiques, il n’en demeure pas moins que le Maroc doit intensenfier son offensive diplomatique surtout qu’il est à deux semaines du Sommet de l’UA.
«Je pense que nous rentrons dans une phase très importante à moins de deux semaines du sommet de l’UA. La réunion des ministres des Affaires étrangères se tiendra le 23 janvier 2017», a-t-il déclaré à Libé. Et d’ajouter : « Il est clair qu’après les visites Royales dans plusieurs pays africains ainsi que le travail effectué par le Maroc depuis l’annonce de son retour au sein de cette organisation panafricaine, le Royaume maintient la cadence et le rythme de son activité diplomatique. Il y a aussi le besoin d’être plus présent dans certaines capitales africaines afin d’expliquer davantage la démarche, l’approche et la vision marocaine concernant tous les défis (sécuritaire, environnemental, développement…) auxquels fait face le continent africain ».
Le retour du Maroc à cette organisation régionale qu’il a quittée à contrecoeur en 1984 après qu’une entité fantomatique a été acceptée comme membre à part entière, sera officialisé lors de ce Sommet. « L’on sait que le Maroc dispose aujourd’hui d’une majorité écrasante des pays africains en faveur de son retour à l’UA et seulement une infime minorité qui reconnaît encore la pseudo-RASD », a souligné le chercheur marocain. Mais il a par ailleurs ajouté un bémol : « Il faudrait cependant que cette action continue et je pense qu’elle va certainement être renforcée dans les semaines à venir». Cela va de soi, selon lui, car les ennemis du Royaume font encore des mains et des pieds pour entraver tout retour du Maroc au sein de sa famille africaine.
Une autre question qui suscite encore débat dans les réseaux sociaux : « Comment le Maroc siègera-t-il au côté d’une entité fantomatique qu’il ne reconnaît pas? ». Pour Mohammed Benhamou, le retour du Maroc à l’UA « ne remet nullement en cause ses positions et ses principes ». D’après lui, la démarche du Royaume est pragrammatique. Car, l’important pour le Maroc en ce moment est de retrouver sa place au sein de l’organisation, tout en affirmant que « pour éliminer un corps intrus, il faut être présent sur le terrain».
Il y a quelques jours, lors d’un Conseil des ministres sous la présidence de S.M le Roi, le Maroc a approuvé l’«Acte de Lomé» du 11 juillet 2000, constitutif de l’UA ouvrant la voie au retour du Royaume à cette organisation. Les chambres du Parlement doivent dans les prochains jours ratifier cette décision.