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Le film “Burn Out” du réalisateur marocain Nour-Eddine Lakhmari a été projeté dans le cadre de la 28ème édition du festival cinématographique international de Tromso, qui se déroule du 15 au 21 janvier dans cette ville norvégienne. Ce long métrage, sorti en octobre dernier, a été salué par les organisateurs festival. Il a été programmé parmi les premières projections marquant l’ouverture de cette manifestation, qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Maroc au Royaume de Norvège et en République d’Islande, Mme Lamia Radi. Lors de la présentation du film, le réalisateur a indiqué que cette production est le récit de rencontres atypiques, inattendues où des personnes issues de milieux radicalement différents sont mises face à face, décrivant ainsi la population contrastée et hétéroclite d’une grande ville. «C’est un film sur le sacrifice et le courage de gens ordinaires confrontés à des situations extraordinaires où les disparités sociales et économiques exacerbent leur détresses», explique-t-il.
Les premières images du film sont magnifiques. Les yeux émerveillés d’un enfant face à la vitrine d’une pharmacie où se trouve exhibée une prothèse de jambe. Il s’agit d’un petit cireur de chaussures (Ilyas El Jihani, la révélation du film) qui cherche le client sur le boulevard Zerktouni. Lorsqu’il rentre dans son quartier aux murs délabrés, il retrouve sa mère unijambiste et doit affronter avec elle au quotidien le regard stigmatisant que la société porte sur les personnes à besoins spécifiques. Les deux autres protagonistes du film sont également confrontés à des mal-être existentiels.
Ce long métrage (1h52min), dont la présentation a été rehaussée par la présence des deux actrices Sarah Perles et Jessica Mompiou, constitue le couronnement d’une trilogie composée de “Casanegra” et de “Zéro”. Outre Sarah Perles (Aida dans le film), les principaux rôles dans “Burn Out” sont campés par Anas El Baz (Jad), Fatima-Ezzaha El Jaouhari (Soumaya), Saadia Ladib (Rabia), et le jeune Ilyass El Jihani (Ayoub). Natif de Safi en 1964, Nour-Eddine Lakhmari qui vit actuellement à Casablanca part au milieu des années 1980 à Oslo en Norvège où il entame sa carrière cinématographique en tournant ses premiers courts métrages. Ils lui valent d’entrer à l’Académie de cinéma d’Oslo et plusieurs d’entre eux ont été primés.
Rappelons enfin que le Festival de Tromso est devenu au fil de ses précédentes éditions, depuis son lancement en 1991, un rendez-vous incontournable autant pour les réalisateurs que pour les professionnels du cinéma et les cinéphiles. Avec 5.200 spectateurs au départ, ce festival, qui se veut une plateforme dédiée à la promotion du 7ème art, a drainé lors de la dernière édition plus de 61.000 spectateurs.
Les premières images du film sont magnifiques. Les yeux émerveillés d’un enfant face à la vitrine d’une pharmacie où se trouve exhibée une prothèse de jambe. Il s’agit d’un petit cireur de chaussures (Ilyas El Jihani, la révélation du film) qui cherche le client sur le boulevard Zerktouni. Lorsqu’il rentre dans son quartier aux murs délabrés, il retrouve sa mère unijambiste et doit affronter avec elle au quotidien le regard stigmatisant que la société porte sur les personnes à besoins spécifiques. Les deux autres protagonistes du film sont également confrontés à des mal-être existentiels.
Ce long métrage (1h52min), dont la présentation a été rehaussée par la présence des deux actrices Sarah Perles et Jessica Mompiou, constitue le couronnement d’une trilogie composée de “Casanegra” et de “Zéro”. Outre Sarah Perles (Aida dans le film), les principaux rôles dans “Burn Out” sont campés par Anas El Baz (Jad), Fatima-Ezzaha El Jaouhari (Soumaya), Saadia Ladib (Rabia), et le jeune Ilyass El Jihani (Ayoub). Natif de Safi en 1964, Nour-Eddine Lakhmari qui vit actuellement à Casablanca part au milieu des années 1980 à Oslo en Norvège où il entame sa carrière cinématographique en tournant ses premiers courts métrages. Ils lui valent d’entrer à l’Académie de cinéma d’Oslo et plusieurs d’entre eux ont été primés.
Rappelons enfin que le Festival de Tromso est devenu au fil de ses précédentes éditions, depuis son lancement en 1991, un rendez-vous incontournable autant pour les réalisateurs que pour les professionnels du cinéma et les cinéphiles. Avec 5.200 spectateurs au départ, ce festival, qui se veut une plateforme dédiée à la promotion du 7ème art, a drainé lors de la dernière édition plus de 61.000 spectateurs.