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L’écrivaine marocaine Yasmine Chami a reçu, mercredi soir, au siège de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris la mention spéciale du jury du Prix 2017 de la littérature arabe, revenu cette année à l’auteur irakien Sinan Antoon. Yasmine Chami, enseignante de littérature à Casablanca et ancienne directrice de la Villa des arts de Casablanca, a été primée par le prestigieux jury de ce Prix remis annuellement par la Fondation française Jean-Luc Lagardère en partenariat avec l’IMA, pour son roman "Mourir est un enchantement".
Cette œuvre raconte comment les mémoires individuelles et les mémoires collectives s’articulent, s’intègrent et s’imbriquent les unes avec les autres, a indiqué l’écrivaine dans une déclaration à la MAP. "Cette question des mémoires vient contredire la conception selon laquelle les identités sont crispées", a-t-elle expliqué en observant que "la mémoire est mouvante et on peut la composer et la décomposer facilement". C’est aussi un travail qui revient sur l’évolution de la société marocaine de l’indépendance à nos jours et sur tous les questionnements qui la traversent, a ajouté Yasmine Chami dont "Mourir est un enchantement" est le second roman.
Par ce Prix créé en 2013, le seul qui distingue la création littéraire arabe et promeut les œuvres écrites ou traduites en français, la Fondation Jean-Luc Lagardère entend encourager le parcours de jeunes talents en France et à l’international et développer de nombreux programmes afin de promouvoir la diversité culturelle et de favoriser la réussite.
Le jury de cette année, présidé par Pierre Leroy, co-gérant de la Fondation Lagardère, était composé d’éminentes personnalités du monde des médias, des arts et de la culture ainsi que de spécialistes du monde arabe, à l’instar de l’écrivain et peintre marocain Mahi Binbine, lauréat lui-même de ce Prix en 2010.
Cette œuvre raconte comment les mémoires individuelles et les mémoires collectives s’articulent, s’intègrent et s’imbriquent les unes avec les autres, a indiqué l’écrivaine dans une déclaration à la MAP. "Cette question des mémoires vient contredire la conception selon laquelle les identités sont crispées", a-t-elle expliqué en observant que "la mémoire est mouvante et on peut la composer et la décomposer facilement". C’est aussi un travail qui revient sur l’évolution de la société marocaine de l’indépendance à nos jours et sur tous les questionnements qui la traversent, a ajouté Yasmine Chami dont "Mourir est un enchantement" est le second roman.
Par ce Prix créé en 2013, le seul qui distingue la création littéraire arabe et promeut les œuvres écrites ou traduites en français, la Fondation Jean-Luc Lagardère entend encourager le parcours de jeunes talents en France et à l’international et développer de nombreux programmes afin de promouvoir la diversité culturelle et de favoriser la réussite.
Le jury de cette année, présidé par Pierre Leroy, co-gérant de la Fondation Lagardère, était composé d’éminentes personnalités du monde des médias, des arts et de la culture ainsi que de spécialistes du monde arabe, à l’instar de l’écrivain et peintre marocain Mahi Binbine, lauréat lui-même de ce Prix en 2010.