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En sus des phases arrêtées, qui seront et qui ont été sources de danger, notamment sur l’ouverture du score des Marocains lors de la manche aller, la position du bloc défensif de Berkane jouera également un rôle capital. Disposé en bloc médian, pendant les 45 premières minutes en RDC, le onze berkani a énormément gêné la progression adverse. Compact avec des lignes resserrées, le 4-4-1-1 déployé par Jaouani actionnait un pressing axial au niveau du rond central, lequel a permis d’orienter le jeu de passe congolais vers un entonnoir sur les flancs. Une astucieuse idée qui s’est traduite statistiquement par 48 ballons récupérés dans le second tiers du terrain, majoritairement sur les ailes (voir photo 1).
Souvent hors de position à la perte, la défense de Vita Club a souffert le martyre face à la recherche instantanée de verticalité des joueurs de la RSB. Ce constat est conforté par les 3 passes en moyenne effectuées chaque fois qu’ils avaient le ballon dans les pieds. Une transition offensive dont le premier destinataire était L. Kodjo (voir photo 2). L’attaquant togolais, qui semble ne pas trop souffrir du départ d’El Kaabi, n’a que très peu pris la profondeur. Il demandait plutôt le cuir dans les pieds afin de matérialiser le rôle que lui a confié son entraîneur. A savoir, être un meneur de jeu avancé, garder le ballon dos au but, puis lancer ses ailiers en profondeur.
Malheureusement, il a peu joué pour ses coéquipiers, et beaucoup pour lui-même. C’est ainsi qu’il s’est essayé à des tirs lointains sans véritablement inquiéter le gardien congolais, alors que souvent, le jeu lui intimait de servir un coéquipier parfaitement lancé sur des côtés désertés par la position haute des latéraux de Vita Club.
Donc résumons, la piste d’une transition axiale et rapide paraît viable au vu de la porosité défensive de l’équipe adverse, une fois dépossédée du ballon. D’autant plus qu’elle pourrait être bonifiée par le bagage technique que devrait apporter la possible titularisation de l’ex- milieu de terrain monégasque, Alain Traoré. En revanche, à la lumière du score à l’aller, un bémol est à mettre. Il y a de fortes chances que la physionomie du match et l’attitude des Congolais soient différentes. Donc, en plus d’aspirer son opposant pour mieux le contrer, Jaouani et ses hommes devront tout autant être performants en phase de construction et dans le repli défensif.
Enfin, il faudra aussi espérer, si le vent tourne du bon côté entraînant un avantage de deux buts pour les locaux, que ces derniers ne se remettent pas à reculer. Car l’un des principaux enseignements de dimanche dernier a été : reculer c’est se tirer une balle dans le pied.