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Une présentation-débat de la traduction française du recueil critique de Driss El Khouri «Double langage» (Traduit de l’arabe par Driss Chouika) sera organisée le vendredi 20 octobre au Centre culturel Ahmed Boukmakh à Tanger, à l’initiative du Journal de Tanger et de Mme Ouidad Benmoussa, directrice du centre. La rencontre sera, par ailleurs, dirigée par le professeur et critique Mostapha Ennahal.
«Il y a un double langage sur la scène culturelle marocaine, l’un arabe et l’autre français, qui écrivent et échangent leurs discours. Ils se font la guerre puis la paix, selon la composition de la société et sa mosaïque ainsi que la nature de l’élite qui la représente. Et c’est ce double langage qui donne la dynamique propre et la vitalité à l’écriture, la pensée et la création. Quand à la classification des auteurs marocains en arabophones et francophones, je trouve qu’elle est toute faite car elle vise à créer un profond abîme entre les écrivains marocains nonobstant leur langue », écrit Driss El Khoury dans l’un des articles du recueil, soulevant l’une des problématiques les plus caractéristiques de la scène culturelle et politique marocaine.
Ainsi, à l’instar de celui-ci, chacun des articles de ce recueil s’attaque, avec acuité, virulence et pertinence, et dans une expression et un style qui «coulent de source», à l’un des thèmes qui sous-tendent la vie culturelle et intellectuelle au Maroc en particulier et dans le monde arabe en général. «Une écriture d’une rare lucidité dans le monde arabe, qui m’a poussé à traduire ce recueil», explique Driss Chouika. Et d’ajouter : «C’est que Driss El Khoury est un grand écrivain, demeuré méconnu, car lu uniquement par les arabophones. D’où ce modeste effort pour le plaisir et l’intérêt de le rendre accessible aux lecteurs francophones».
«Il y a un double langage sur la scène culturelle marocaine, l’un arabe et l’autre français, qui écrivent et échangent leurs discours. Ils se font la guerre puis la paix, selon la composition de la société et sa mosaïque ainsi que la nature de l’élite qui la représente. Et c’est ce double langage qui donne la dynamique propre et la vitalité à l’écriture, la pensée et la création. Quand à la classification des auteurs marocains en arabophones et francophones, je trouve qu’elle est toute faite car elle vise à créer un profond abîme entre les écrivains marocains nonobstant leur langue », écrit Driss El Khoury dans l’un des articles du recueil, soulevant l’une des problématiques les plus caractéristiques de la scène culturelle et politique marocaine.
Ainsi, à l’instar de celui-ci, chacun des articles de ce recueil s’attaque, avec acuité, virulence et pertinence, et dans une expression et un style qui «coulent de source», à l’un des thèmes qui sous-tendent la vie culturelle et intellectuelle au Maroc en particulier et dans le monde arabe en général. «Une écriture d’une rare lucidité dans le monde arabe, qui m’a poussé à traduire ce recueil», explique Driss Chouika. Et d’ajouter : «C’est que Driss El Khoury est un grand écrivain, demeuré méconnu, car lu uniquement par les arabophones. D’où ce modeste effort pour le plaisir et l’intérêt de le rendre accessible aux lecteurs francophones».