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Tenue sous le thème "La gestion durable des terres dans le contexte du changement climatique", cette rencontre a mis l'accent sur l'expérience marocaine dans la gestion durable des terres, notamment la nouvelle orientation portant sur le "principe du taux nul de dégradation des terres" visant à éviter le processus de dégradation des terres par l’être humain ou réhabiliter la zone touchée afin d'assurer des espaces fertiles pour les générations futures, ainsi que sur les enjeux auxquels sont confrontés les pays africains, en particulier à la lumière des changements climatiques.
Dans une déclaration à la MAP, le Haut-commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim El Hafi, a réitéré l’engagement du Haut-commissariat pour la gestion de cette problématique universelle, mettant en relief l'accord de Rio de 1992 consacré à la thématique de la lutte contre la désertification et tout ce qui intéresse les dysfonctionnements majeurs portant sur l'équilibre environnemental, la salinité de la terre, l'érosion des sols, la perte de la biodiversité et l’ensablement.
Le programme national, mis à jour en 2014, a pris en compte toutes les analyses et les conclusions émises à cet égard, a relevé M. El Hafi, indiquant que ce projet repose principalement sur la stabilisation du sol à travers la lutte contre son érosion, à travers le traitement de 800.000 hectares de terre pour protéger le sol, créer des espaces forestiers et installer des dunes continentales et côtières.
Ces projets ont été fructueux, mais le chemin est encore long à cause des changements climatiques, a estimé le Haut-commissaire, soulignant la nécessité d'accélérer le rythme d’exécution et le volume des réalisations afin de relever le défi de la perte de capacité de production et de la sécurité alimentaire. Cette réunion commémore également la signature de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, dont le Maroc a été l’un des premiers pays à l'avoir ratifiée en 1996, avant que le Royaume n’œuvre à mettre en place un programme national de lutte contre la désertification en 2001 sur la base du principe d'intégration, de consultation, de décentralisation, de participation et de continuité, et se fondant sur quatre piliers, à savoir l'atténuation des effets de la sécheresse, la lutte contre la pauvreté, la préservation des ressources naturelles et le développement rural intégré.
A cette occasion, un film documentaire a été projeté, suivi de la discussion de plusieurs points ayant trait notamment au développement chronologique de la gestion durable des terres en tant que nouveau concept de mobilisation de la communauté internationale, les défis de la gestion durable des terres au Maroc, en Afrique du Nord et en Afrique sub-saharienne, ainsi que les mécanismes de gouvernance pour la gestion durable des terres en termes d'intégration sectorielle et de financement.