Présentation de «Paroles de femmes d’El Jadida» à la Faculté de Meknès


Une séance de dédicace en clôture de la rencontre

M.J
Lundi 6 Novembre 2017

En présence du professeur El Mahmoudi, doyen de la Faculté des lettres de Meknès, des membres de l’équipe Tanit, groupe pluridisciplinaire de recherche sur la femme, de chercheurs et d’étudiants, l’écrivain Mustapha Jmahri a présenté jeudi dernier son recueil de témoignages de femmes d’El Jadida intitulé « El Jadida 1949-1969, Paroles de femmes ».
Au tout début de la rencontre qui s’est déroulée dans la salle ibn Khaldoun, la professeure Zohra Lhioui a ouvert la séance en remerciant l’invité et a  rappelé le thème de la rencontre dans le cadre général du programme scientifique mené par l’équipe Tanit. Prenant la parole, la professeure Bouchra Benbella a esquissé, devant l’assistance, une lecture panoramique et détaillée de l’ouvrage. L’intervenante a souhaité rapprocher l’assistance du contenu du travail présenté d’où la minutie de sa lecture qui a permis d’avoir une idée aussi complète que possible de l’ouvrage dans sa globalité.
Pour sa part, Mustapha Jmahri a rappelé le contexte dans lequel s’inscrit son projet de publications baptisé «Les Cahiers d’El Jadida», l’aide d’encadrement qu’il a reçue de Abdelkebir Khatibi, de Guy Martinet et de Nelcya Delanoë mais aussi des difficultés rencontrées et surmontées avant d’aborder, dans un deuxième temps, la présentation de son ouvrage «Paroles de femmes d’El Jadida». Le conférencier a bien souligné qu’il s’agit dans ce travail de rendre hommage à la femme marocaine où qu’elle se trouve. La ville d’El Jadida n’est, en fait, qu’un prétexte de recherche pour cette étude puisque la situation de toutes les femmes marocaines était à peu près identique lors de la période étudiée.
Selon l’auteur, le but escompté de son travail est triple : brosser une image de la situation sociale et politique à El Jadida lors de cette phase transitionnelle Protectorat-Indépendance mais aussi  connaître le point de vue de la jeune fille de l’époque sur la nature des relations intercommunautaires à partir de son vécu et, enfin, répondre à un besoin de recherche puisque ce thème a été ignoré ou très peu abordé dans d’autres études. 
L’intervenant a rendu hommage à la mémoire de la regrettée Fatema Mernissi qui l’a accompagné comme conseillère pour cette étude avant son décès en novembre 2015. Il a en outre souligné que la lecture des différents témoignages nous renseigne sur les expériences vécues et le regard porté sur un passé commun.
A la fin de la rencontre un riche débat fut ouvert avec l’intervenant, débat animé par les professeurs Zohra Lhioui, Hassan Makhafi, Bouchra Benbella, Chama Amy, Saadia Aoudry, Ouafae Bouzekri, Amal Chekrouni, Nadia Lachiri, Naima Kara, Aicha Bousedraoui, Fatima Larouz et bien d’autres. 
Concernant Tanit, groupe pluridisciplinaire de recherche sur la femme, il est né en janvier 1992 au sein de l’Université Moulay Ismail de Meknès et regroupe un ensemble de professeurs-chercheurs venant de champs disciplinaires différents et partageant les mêmes préoccupations relatives à la condition de la femme.
M.J


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