-
Attaque de drones iraniens contre Israël
-
Le Hamas a remis sa réponse sur la trêve
-
Soudan: une année après le début du conflit, des milliers de personnes continuent de fuir
-
La Chine demeure le "principal moteur de la croissance mondiale", selon la BAsD
-
Situation "difficile" autour de Tchassiv Iar en Ukraine
Plus de six mois après l'intervention fin mars d'une coalition arabe conduite par l'Arabie Saoudite pour aider le gouvernement face aux rebelles houthis, issus de la minorité chiite zaydite, au moins 505 enfants ont été tués, 702 blessés, a indiqué un porte-parole de l'Unicef, Christophe Boulierac, lors d'un point de presse. Par ailleurs, a-t-il déploré, 606 enfants ont été recrutés de force ou utilisés par l'ensemble des parties au conflit, soit "quatre fois plus qu'en 2014".
"Les enfants sont tués par les bombardements, mais aussi dans les combats dans les rues", a expliqué M. Boulierac, appelant les parties au conflit et ceux qui ont une "influence sur elles de mettre un terme à cette violence".
Dans un pays où 80% de la population a moins de 18 ans, environ 10 millions d'enfants ont besoin d'une aide humanitaire urgente, selon l'Unicef.
Au total, plus de 1,4 million de personnes ont été déplacées par la guerre au Yémen.
Depuis le début du conflit, 2.355 civils ont été tués et 4.862 autres blessés, selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme qui a demandé début septembre une enquête internationale et indépendante.
Mais cette semaine, les pays occidentaux ont fait volte-face, sous la pression de l'Arabie Saoudite selon certains, et retiré leur appui aux Pays-Bas qui voulaient présenter au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU une résolution demandant une enquête internationale sur des crimes de guerre au Yémen.
Ce changement a poussé les Pays-Bas à retirer mercredi soir leur projet, laissant le champ libre à un autre texte, défendu par Riad, et qui demande à l'ONU d'apporter son soutien à une commission d'enquête nationale. Ce texte a été adopté vendredi par consensus par les 47 Etats membres du Conseil.
Par ailleurs, les forces gouvernementales yéménites, soutenues par des troupes de la coalition arabe, ont repris aux rebelles jeudi deux localités près du détroit stratégique de Bab Al-Mandeb, à l'entrée de la mer Rouge, a indiqué un responsable.
"Nous avons réussi à reprendre Bab Al-Mandeb et Dhubab (sud) au prix de violents combats, après avoir reçu des renforts d'Aden", la principale ville du Sud, située à 150 km plus à l'est, a dit à l'AFP Abd Rabbo al-Mihwali, un responsable de l'opération militaire.
Il a fait état de la mort de 23 rebelles et de 15 combattants loyalistes dans les affrontements dans ces deux localités de la province de Taëz (sud-ouest).
Les loyalistes ont ensuite pourchassé les rebelles et leurs alliés, des militaires restés fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh, qui "ont fui vers Mokha", une ville portuaire située plus au nord, a-t-il ajouté. "Des combats ont éclaté aux portes de la ville encerclée par les forces loyalistes et de la coalition".