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L'étude fait également le rapprochement entre les blessures sérieuses et l'état dépressif. Les joueurs qui ont ainsi subi plus de trois blessures sérieuses ont ainsi deux à trois fois plus de chances de développer ces pathologies.
Une étude similaire de la FIFPro il y a un an concluait à 26% de symptômes parmi les joueurs actifs et 39% chez les retraités. La nouvelle étude introduit des données émanant de Belgique, du Chili, de France, de Finlande, du Japon, de Norvège, du Paraguay, du Pérou, d'Espagne, de Suède et de Suisse.
55% des joueurs interrogés ont évolué au plus haut niveau durant la majorité de leur carrière et la proportion monte à 64% chez les ex-joueurs.
L'étude montre également qu'une part significative des joueurs et ex-joueurs, respectivement 23 et 28%, souffre de troubles du sommeil. L'abus d'alcool implique lui 9% des actifs et 25% des retraités.
A titre de comparaison, en 2011, une étude du British Medical Journal portant sur 18 pays développés et en voie de développement révélait que 12% de la population en moyenne avait montré des signes sérieux de dépression dans l'année écoulée.
Les troubles psychologiques sont l'un des derniers tabous dans le monde viril du sport, où tout ce qui apparaît comme une faiblesse doit être caché, malgré quelques faits divers alarmants, comme le suicide du gardien allemand Robert Enke en novembre 2009.
L'ancien capitaine néo-zélandais Chris Jackson, qui a annoncé l'an passé se battre depuis longtemps avec ses propres démons, a assuré qu'il était réconfortant de ne pas se sentir seul dans ce cas.
"Cela rend humble de savoir que tant d'autres joueurs au plus haut niveau affrontent aussi cet immense problème passé sous silence, assure l'ex-joueur de 45 ans. La plupart continuent toujours d'affronter cela au quotidien d'ailleurs".
En réponse, le syndicat des joueurs professionnels de Nouvelle-Zélande et la fédération nationale ont récemment mis en place un programme pour évaluer la santé psychologique des footballeurs dans le pays.