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Une prise de conscience mitigée
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Port de Dakhla: Hausse de 46% des débarquements de pêche au premier trimestre 2024
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OPCI : Un actif net de plus de 85 MMDH au deuxième semestre 2023
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Marché des changes : Le dollar se déprécie de 0,47% face au dirham
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10ème Rendez-vous de Casablanca de l'assurance. L’élargissement de la couverture, l’un des défis majeurs
Le mutualisme, à travers ses différentes prestations et services, s'érige en tant qu'élément essentiel de l'économie sociale et solidaire, a affirmé Abdelmoula Abdelmoumni, également membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
L'économie sociale et solidaire permet de réduire les disparités sociales, de créer des postes de travail et contribuer à la paix sociale, a-t-il souligné avant de rappeler à cet égard que le CESE a, à maintes reprises, souligné l'importance du mutualisme et la nécessité de le développer afin d'améliorer les prestations, les rapprocher des bénéficiaires et diminuer par conséquent les dépenses des ménages, notamment ceux à revenus limités.
Le Maroc s'est engagé depuis des années dans une politique sociale, a indiqué le président de la MGPAP, relevant qu'aux côtés des structures économiques "classiques" orientées vers les marchés et fonctionnant selon une logique de rentabilité financière, le Maroc a pris conscience de la nécessité de développer d'autres structures à même de permettre à une grande partie des citoyens d'accéder à certains biens et services par l'action solidaire des citoyens et l'appui des autorités publiques.
"Dès Son intronisation, SM le Roi a mis au centre de Son action le renforcement de l'action sociale et la lutte contre la précarité, notamment à travers la Fondation Mohammed V pour la solidarité et l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH)", a-t-il dit.
Dans le domaine de la santé, a-t-il dit, le Souverain a appelé tous les acteurs concernés à s'engager dans une politique visant l'élargissement de l'accès des citoyens aux soins et à encourager le développement de l'esprit mutualiste en tant que pilier de l'assurance maladie obligatoire, ajoutant que "c'est dans cet esprit que la MGPAP a inscrit l'ensemble de ses actions".
La MGPAP a élargi ses actions et développé sa gestion à travers des procédures mettant la reddition des comptes au centre de sa relation avec ses adhérents, a-t-il précisé, relevant que "le fait de s'approcher de ses derniers et les servir d'une manière efficace a été concrétisé par une déconcentration des services de la MGPAP au niveau régional".
Cette expérience, a-t-il poursuivi, a érigé le mutualisme marocain en exemple à suivre en Afrique, rappelant l'élection du Maroc en la personne du président de la MGPAP à la présidence de l'Union africaine de la mutualité, dont le siège se trouve à Rabat.
Le renforcement de la mutualité au Maroc demeure un choix stratégique pour consolider l'action solidaire et éviter aux adhérents d'accéder aux soins dont les coûts sont de plus en plus en déphasage avec le pouvoir d'achat de beaucoup d'entre eux, a estimé Abdelmoula Abdelmoumni.
Et de rappeler qu'un projet de Code de la mutualité est en cours d'examen à la Chambre des représentants après le feu vert de la Chambre des conseillers, notant que ce texte vise à renforcer le système de protection sociale au Maroc, à consolider la coordination entre les différents intervenants et à clarifier les rôles et les responsabilités de chacun d'entre eux, tout en déterminant les champs d'action du contrôle public du secteur mutualiste.