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La légende égyptienne Oum Kalthoum a illuminé l’Opéra du Caire vendredi soir le temps d’une chanson, pour la première fois en Egypte et 45 ans après sa disparition, grâce à la technologie de l’hologramme.
Au lever du rideau sur la scène de la grande salle de l’Opéra, celle que l’on surnommait “L’Astre de l’Orient” ou la “quatrième pyramide”, s’est matérialisée en trois dimensions dans une robe violette brillante, arborant son célèbre foulard à la main. Immédiatement, la salle pleine à craquer, d’une capacité d’un millier de personnes, a offert une immense ovation. Habillé en tenue de soirée rappelant les galas d’autrefois, le public composé d’hommes, de femmes et de jeunes a écouté la chanson “Hayart Albi ma’ak” (Tu as troublé mon coeur) écrite par le poète égyptien Ahmed Rami avec une musique de Riad Al-Sunbati.
Le passage holographique n’a duré qu’une quinzaine de minutes et a été joué deux fois sous les applaudissements. Les chanteuses May Farouk et Riham Abdel Hakim ont ensuite interprété les plus grands titres de la chanteuse. “Je suis venu aujourd’hui parce que j’ai toujours rêvé d’assister à une soirée d’Oum Kalthoum”, a expliqué à l’AFP Aya Yassin, professeur à la faculté de médecine de l’Université cairote d’Ain Shams. “Ma grand-mère me parlait souvent des fameux concerts du jeudi d’Oum Kalthoum”, se souvient-il.
Issue d’une famille modeste, Oum Kalthoum ou Fatima Ibrahim al-Beltagui est née en décembre 1898 dans un village du delta du Nil. Son talent est découvert dès l’âge de 16 ans. Elle entame alors une longue et flamboyante carrière. Véritable star de la musique arabe classique, elle a occupé la scène des années 20 aux années 70. Ses concerts duraient plusieurs heures et leur diffusion en direct à la radio attiraient de nombreux auditeurs. Plus de quatre décennies après sa mort le 3 février 1975, des taxis aux cafés, en passant par les foyers, sa voix —un contralto profond— résonne encore aujourd’hui aux quatre coins du monde arabe. “L’utilisation de nouvelles technologies vise à attirer les nouvelles générations (...) et à les rattacher à leur histoire”, avait indiqué à l’AFP le directeur de l’Opéra, Magdy Saber, quelques jours avant le concert.
Au lever du rideau sur la scène de la grande salle de l’Opéra, celle que l’on surnommait “L’Astre de l’Orient” ou la “quatrième pyramide”, s’est matérialisée en trois dimensions dans une robe violette brillante, arborant son célèbre foulard à la main. Immédiatement, la salle pleine à craquer, d’une capacité d’un millier de personnes, a offert une immense ovation. Habillé en tenue de soirée rappelant les galas d’autrefois, le public composé d’hommes, de femmes et de jeunes a écouté la chanson “Hayart Albi ma’ak” (Tu as troublé mon coeur) écrite par le poète égyptien Ahmed Rami avec une musique de Riad Al-Sunbati.
Le passage holographique n’a duré qu’une quinzaine de minutes et a été joué deux fois sous les applaudissements. Les chanteuses May Farouk et Riham Abdel Hakim ont ensuite interprété les plus grands titres de la chanteuse. “Je suis venu aujourd’hui parce que j’ai toujours rêvé d’assister à une soirée d’Oum Kalthoum”, a expliqué à l’AFP Aya Yassin, professeur à la faculté de médecine de l’Université cairote d’Ain Shams. “Ma grand-mère me parlait souvent des fameux concerts du jeudi d’Oum Kalthoum”, se souvient-il.
Issue d’une famille modeste, Oum Kalthoum ou Fatima Ibrahim al-Beltagui est née en décembre 1898 dans un village du delta du Nil. Son talent est découvert dès l’âge de 16 ans. Elle entame alors une longue et flamboyante carrière. Véritable star de la musique arabe classique, elle a occupé la scène des années 20 aux années 70. Ses concerts duraient plusieurs heures et leur diffusion en direct à la radio attiraient de nombreux auditeurs. Plus de quatre décennies après sa mort le 3 février 1975, des taxis aux cafés, en passant par les foyers, sa voix —un contralto profond— résonne encore aujourd’hui aux quatre coins du monde arabe. “L’utilisation de nouvelles technologies vise à attirer les nouvelles générations (...) et à les rattacher à leur histoire”, avait indiqué à l’AFP le directeur de l’Opéra, Magdy Saber, quelques jours avant le concert.