Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager

On peut rire en plein Ramadan : La preuve par “El Fad et rbaâtou”


M.B.A
Jeudi 10 Septembre 2009

On peut rire en plein Ramadan : La preuve par “El Fad et rbaâtou”
Qui a dit que les Marocains étaient un peuple maussade et que les faire rire était une gageure,  voire un exercice qui relèverait carrément d’une mission impossible ?
 Archi-faux. Hassan El Fad, une fois encore, est en passe d’en donner allégrement la preuve au Mégarama de Casablanca. Le défi est d’autant plus intéressant que ce show inédit nous est servi en plein Ramadan, un mois choisi, par nos deux chaînes et des humoristes indigestes, on ne sait pour quelle mystérieuse raison, pour nous « distraire » et surtout nous forcer à rire.
 La première séance de « Hassan ou Rbaâtou » présentée, mardi dernier dans une salle archicomble, a donné la preuve que le public sait distinguer le bon grain de l’ivraie. Qu’il aime rire, mais qu’il n’aime surtout pas que l’on rie à ses dépens.
 En guise de « rbaâ » qui fait plus qu’accompagner l’un des chansonniers marocains les plus en vue, c’est du must de Jamaâ El Fna qu’il s’agit.
La crème des faiseurs de spectacle de la place mythique est invitée sur scène. La halqa dans toute sa richesse et sa splendeur est transposée de la ville ocre pour s’exposer, sous les projecteurs de la métropole,  à l’appréciation d’un tout autre public. Le résultat sera plus que concluant.
 Un spectacle où la simplicité et la spontanéité  l’emportent sur le reste.
Campant le  rôle d’animateur de ce spectacle haut en couleur, El Fad, en profite, pour le bonheur d’un public ravi, en vue de servir des boutades irrésistibles, et de faire apprécier ce one man show qui est bien son truc à lui et où il excelle particulièrement. Le tout, sans chercher à ravir la vedette. Bien au contraire. C’est le patrimoine culturel marocain à travers, ces célébrités incontournables qu’il valorise de manière subtile et suave. Musique, danse, monologues,  et autres dialogues tout aussi tordants étaient au rendez-vous.
Le mérite revient également, il faut bien le signaler, à « Layali Acharq » de Mahmoud  Lemseffer en particulier, qui prouve par là que l’on peut produire « intelligent » pour peu qu’on ne lésine pas sur les moyens, que l’on soit passionné, soi-même, et que l’on se comporte en vrai « pro ».


Lu 2315 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | High-tech | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Billet | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP











Flux RSS
p