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Nouvelle technique pour détecter une maladie cardiovasculaire


Libé
Samedi 22 Juillet 2017

Des chercheurs ont mis au point une nouvelle technique non-invasive permettant de détecter l'inflammation dans les artères et de potentiellement prévenir une maladie cardiovasculaire chez les personnes présentant le plus grand risque, selon une étude publiée mercredi dans la revue américaine Science Translational Medicine.
Ces pathologies sont la première cause de mortalité aux Etats-Unis et dans le monde. Chaque année, 750.000 Américains sont victimes d'un infarctus ou d'un accident vasculaire cérébral.
Actuellement, la méthode standard de détermination d'une maladie cardiovasculaire consiste à détecter à l'aide d'un scanner les artères déjà endommagées de façon irréversible par l'accumulation de plaques qui restreignent la circulation sanguine.
Pour améliorer le diagnostic, ces chercheurs ont mis au point une méthode permettant d'identifier une inflammation dangereuse des artères en mesurant les changements dans les cellules de graisses entourant les artères à partir des images d'un scanner (CT).
Ils ont constaté que cette gaine de graisse perdait de son adiposité à proximité d'une artère enflammée.
Ces chercheurs ont aussi découvert qu'ils pouvaient détecter les changements de ces cellules de graisse et capter ainsi les signes avant-coureurs d'une maladie cardiovasculaire, permettant une prévention potentielle avec des anti-cholestérols.
L'inflammation est le principal facteur qui déclenche le blocage d'une artère, a expliqué le Dr Keith Channon, professeur de médecine cardiovasculaire à l'Université d'Oxford au Royaume-Uni, un des auteurs de ces travaux.
Et "jusqu'à présent il n'existait pas de moyen de détecter l'inflammation dans les artère coronaires", a-t-il dit lors d'une conférence de presse téléphonique.
Bien que ces travaux soient prometteurs, il est encore trop tôt pour que ces chercheurs puissent savoir dans quelle mesure cette nouvelle technique peut prédire un infarctus. Les résultats complets de l'étude seront disponibles d'ici la fin de l'année et publiés peu après, a indiqué le Dr Channon.
"Je suis optimiste et je crois que cette technique permettra de prédire de futurs accidents cardiovasculaires mais nous devons attendre la fin de l'étude", a abondé Charalambos Antoniades, professeur adjoint de médecine cardiovasculaire à l'Université d'Oxford.


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