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Nouveaux heurts à Al-Hoceima : 39 éléments des forces de l'ordre blessés à différents degrés suite à des jets de pierre


Mercredi 28 Juin 2017

Nouveaux heurts à Al-Hoceima : 39 éléments des forces de l'ordre blessés à différents degrés suite à des jets de pierre
Des individus, dont certains étaient encagoulés, ont procédé, lundi à Al Hoceima, à des jets de pierre à l’encontre des forces de l'ordre, causant des blessures à différents degrés à 39 éléments de ces forces ayant nécessité leur transfert à l’hôpital pour recevoir les soins, apprend-on auprès des autorités locales.
Ces individus se sont également attaqués au service des urgences de l’hôpital provincial, causant des dégâts matériels à ses dépendances et à l’une des ambulances qui transportait deux éléments blessés des forces de l'ordre, ajoute-t-on de même source, précisant que les deux blessés à bord de l'ambulance ont été agressés, ainsi que des éléments de la Protection civile.
Dans la région d’Ait Youssef Ouali, ont indiqué les mêmes sources, des individus ont détruit un véhicule de service des autorités locales, faisant état de l’arrestation de trois individus qui ont lancé des bombes de gaz lacrymogène contre des éléments de la Gendarmerie Royale au niveau d’un barrage de contrôle routier à Ajdir.
Ces violences ont fait suite à un appel du mouvement de contestation de programmer un «grand rassemblement» non autorisé, lundi dans la ville d'Al-Hoceima, jour de l'Aïd el-Fitr.
Selon des témoignages recueillis par la presse auprès de militants locaux, la police a «multiplié les contrôles» sur les routes menant à cette ville.
«Des manifestants venant de localités voisines, notamment d'Imzouren et de Tammassin, ont été empêchés d'y accéder», a confié à l'AFP un journaliste local.
A Ajdir, des «heurts ont éclaté entre les forces de l'ordre et des manifestants qui voulaient se rendre à Al-Hoceima», a-t-il poursuivi, faisant état de «blessés» et d'une «dizaine d'arrestations» dans les rangs des manifestants.
A Al-Hoceima même, des centaines de manifestants sont parvenus à se rassembler vers 17 heures mais ont été dispersés par les forces de l'ordre», ajoute-t-on de même source.
Les protestataires venaient réclamer la libération des détenus du «hirak», nom du mouvement de contestation qui revendique le développement d'une région se disant «marginalisée».
Pour y palier, les autorités publiques ont relancé ou accéléré ces derniers mois un vaste programme de projets d'infrastructures.

Le Maroc rappelle son ambassadeur aux Pays-Bas
A signaler, par ailleurs, que le Maroc a décidé de rappeler immédiatement, pour consultation, son ambassadeur à La Haye, a annoncé samedi dernier le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Dans un communiqué, le ministère explique qu’au cours des deux derniers jours, des contacts ont eu lieu entre les autorités marocaines et néerlandaises, au niveau des chefs de gouvernement et des ministres des Affaires étrangères, respectivement.
Ces contacts ont porté sur les agissements d’un trafiquant notoire d’origine marocaine résidant aux Pays-Bas, et qui fait l’objet de deux mandats d’arrêt internationaux émis par la justice marocaine, pour «association de malfaiteurs» depuis 2010, et «trafic international de stupéfiants» depuis 2015.
Des renseignements précis ont été communiqués, depuis plusieurs mois, aux autorités néerlandaises, sur l’implication de ce trafiquant dans le financement et le soutien logistique à certains milieux au Nord du Maroc, précise le communiqué, soulignant que le Maroc qui, sur demande insistante de l’Union européenne et des Pays-Bas, a toujours loyalement coopéré dans le domaine de la lutte contre le trafic de drogues, ne saurait tolérer qu’un trafiquant notoire, dont il a réussi à assécher les ressources, agisse pour recréer une situation favorable à ses activités criminelles.
«Il a été clairement signifié aux autorités néerlandaises qu’il est impératif que des mesures concrètes et urgentes soient prises à l’encontre de ce trafiquant et mercenaire de l’agitation», indique-t-on de même source.
Le Maroc se réserve le droit de tirer toutes les conséquences et implications qui s’imposeraient au niveau des relations bilatérales et de prendre les mesures notamment politiques et diplomatiques nécessaires, souligne encore le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
A cet égard, le Maroc a décidé de rappeler immédiatement, pour consultation, l’ambassadeur de Sa Majesté le Roi à La Haye. Le Royaume examinera l’opportunité de son retour en poste en fonction de l’évolution de ce dossier, conclut le communiqué.


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