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Les Journées cinématographiques de Carthage ont démontré le positionnement du cinéma africain sur une courbe ascendante au niveau esthétique et son ouverture sur les mutations en cours dans le continent, a souligné l’homme de cinéma marocain Noureddine Sail, président du jury du festival clôturé samedi dernier à Tunis.
Dans un entretien à la MAP faisant le bilan de la 26ème édition des JCC, M. Sail a relevé que cette manifestation, qui ressemble au Festival de Khouribga et du Fespaco à Ouagadougou, offre une plateforme annuelle pour faire le point de la culture et de l’expression cinématographiques dans le continent africain.
Les 17 films projetés en compétition officielle ont traduit le progrès qualitatif du 7ème art dans le continent, en dépit du recul du nombre des films réalisés chaque année, a-t-il expliqué, qualifiant d’”acceptable” la valeur des longs métrages sélectionnés qui ont affiché une volonté créative louable.
D’après ses constatations de grand connaisseur, l’Egypte, le Maroc et l’Afrique du Sud forment désormais “le socle de la production africaine”, suite à l’éclipse d’autres pays à grande tradition cinématographique, comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Certains films projetés ont confirmé que des réalisateurs africains ont atteint le degré de maturité du point de vue de l’expression artistique, a-t-il souligné.
Au terme de cette 26ème édition, c’est le film marocain “L’Orchestre des aveugles” de Mohamed Mouftakir qui a remporté le Tanit d’or, un accueil très chaleureux lui étant réservé par les professionnels et le grand public.
“The Endless River” du Sud-Africain Oliver Hermanus a décroché le Tanit d’argent, tandis que le Tanit de bronze a été décerné à la Tunisienne Leyla Bouzid pour “A peine j’ouvre les yeux” et le prix du jury a été attribué au film “Much Loved” de Nabil Ayouch.
Dans un entretien à la MAP faisant le bilan de la 26ème édition des JCC, M. Sail a relevé que cette manifestation, qui ressemble au Festival de Khouribga et du Fespaco à Ouagadougou, offre une plateforme annuelle pour faire le point de la culture et de l’expression cinématographiques dans le continent africain.
Les 17 films projetés en compétition officielle ont traduit le progrès qualitatif du 7ème art dans le continent, en dépit du recul du nombre des films réalisés chaque année, a-t-il expliqué, qualifiant d’”acceptable” la valeur des longs métrages sélectionnés qui ont affiché une volonté créative louable.
D’après ses constatations de grand connaisseur, l’Egypte, le Maroc et l’Afrique du Sud forment désormais “le socle de la production africaine”, suite à l’éclipse d’autres pays à grande tradition cinématographique, comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Certains films projetés ont confirmé que des réalisateurs africains ont atteint le degré de maturité du point de vue de l’expression artistique, a-t-il souligné.
Au terme de cette 26ème édition, c’est le film marocain “L’Orchestre des aveugles” de Mohamed Mouftakir qui a remporté le Tanit d’or, un accueil très chaleureux lui étant réservé par les professionnels et le grand public.
“The Endless River” du Sud-Africain Oliver Hermanus a décroché le Tanit d’argent, tandis que le Tanit de bronze a été décerné à la Tunisienne Leyla Bouzid pour “A peine j’ouvre les yeux” et le prix du jury a été attribué au film “Much Loved” de Nabil Ayouch.