Nicolas Vanier explore son enfance solognote dans “L'école buissonnière”


Libé
Lundi 9 Octobre 2017

Nicolas Vanier est l'exemple type de ces adultes qui ont su laisser survivre en eux l'enfant qu'ils ont été. Sa vie, ses films, ses engagements et ses témoignages en attestent. "L'école buissonnière", qui sort cette semaine, retrace l'enfance solognote de ce petit garçon élevé par son grand père (François Berléand) sur un immense domaine où la nature est reine. Il y a du Maurice Genevoix dans cette histoire pleine de lapins, de truites et de feuilles mortes. 
Le petit garçon apprend à parcourir la forêt et se lie d'amitié avec Totoche, un ermite braconnier (François Cluzet) qui sait tout des plantes, des animaux, du cycle des saisons et qui vit en osmose complète avec son environnement. Bien que l'histoire de "L'école buissonnière" soit située dans les années 30, c'est bien sa propre enfance qui a inspiré Nicolas Vanier.
Sans qu'il y paraisse, on est bien plus près qu'on ne le croit des autres histoires, habituellement pleines de neige et de glace, racontées par Vanier. A 55 ans, l'ancien petit garçon qui n'a rien perdu de son admiration pour notre planète et son fragile équilibre nous le dit : Totoche et l'Inuit qui défend son coin de banquise sont de proches cousins. Peut-être même des frères.


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