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La réalisatrice libanaise Nadine Labaki, prix du Jury 2018 pour son film “Capharnaüm”, présidera le jury d’Un Certain regard au 72e Festival de Cannes qui se tiendra du 14 au 25 mai, ont annoncé mardi les organisateurs.
Elle prendra la suite de l’acteur hollywoodien Benicio Del Toro qui avait récompensé notamment le film “Border” d’Ali Abassi. Découverte à Cannes avec son premier film “Caramel” (2007), la réalisatrice et actrice avait ému la Croisette l’an dernier avec “Capharnaüm”, tableau de laissés-pour-compte et des invisibles que sont les sans-papiers au Liban, pays qui compte parmi ceux accueillant le plus de réfugiés venus de Syrie.
Le film avait révélé le jeune Zain Al Rafeea, dans le rôle d’un enfant des rues à Beyrouth, poursuivant ses parents en justice pour lui avoir donné la vie. Le film avait ensuite accumulé les nominations à travers le monde: en France aux César, dans la catégorie meilleur film étranger, mais aussi aux Etats-Unis, avec le Golden Globe et les Oscars. Le film a aussi ému l’animatrice superstar Oprah Winfrey.
“A ma famille de réalisateurs dont les films seront projetés dans le cadre d’Un Certain regard cette année, je voudrais dire qu’enfant, je restais des heures, clouée à la fenêtre de ma chambre à regarder le monde qui prend vie: ce sont ces mêmes yeux qui regarderont vos films”, a déclaré la réalisatrice, citée par le Festival.
Un Certain regard est une section parallèle de la compétition officielle créée en 1978. Son objectif est de présenter des films dits atypiques ou de réalisateurs encore peu connus. La remise des prix devance traditionnellement de 24 heures l’annonce de la Palme d’Or.
Elle prendra la suite de l’acteur hollywoodien Benicio Del Toro qui avait récompensé notamment le film “Border” d’Ali Abassi. Découverte à Cannes avec son premier film “Caramel” (2007), la réalisatrice et actrice avait ému la Croisette l’an dernier avec “Capharnaüm”, tableau de laissés-pour-compte et des invisibles que sont les sans-papiers au Liban, pays qui compte parmi ceux accueillant le plus de réfugiés venus de Syrie.
Le film avait révélé le jeune Zain Al Rafeea, dans le rôle d’un enfant des rues à Beyrouth, poursuivant ses parents en justice pour lui avoir donné la vie. Le film avait ensuite accumulé les nominations à travers le monde: en France aux César, dans la catégorie meilleur film étranger, mais aussi aux Etats-Unis, avec le Golden Globe et les Oscars. Le film a aussi ému l’animatrice superstar Oprah Winfrey.
“A ma famille de réalisateurs dont les films seront projetés dans le cadre d’Un Certain regard cette année, je voudrais dire qu’enfant, je restais des heures, clouée à la fenêtre de ma chambre à regarder le monde qui prend vie: ce sont ces mêmes yeux qui regarderont vos films”, a déclaré la réalisatrice, citée par le Festival.
Un Certain regard est une section parallèle de la compétition officielle créée en 1978. Son objectif est de présenter des films dits atypiques ou de réalisateurs encore peu connus. La remise des prix devance traditionnellement de 24 heures l’annonce de la Palme d’Or.