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Malgré la rude concurrence et la multiplicité des formes musicales, la musique gharnatie garde une place de choix chez les Oujdis qui continuent à admirer cette musique, un patrimoine artistique ancestral sans âge qui refuse de tomber dans l’oubli.
L’attachement des Oujdis à cet art noble est traduit par l’effort que déploient plusieurs groupes pour le préserver, ce qui a contribué à l’émergence d’une école artistique ayant pris en charge la mission de redonner à cet art sa place d’antan dans la cité millénaire. Un intérêt qui, selon des acteurs locaux, a porté ses fruits en ce sens que cette musique est aujourd’hui portée par les enfants de la ville et ses jeunes qui ont pris la relève de leurs ancêtres.
La ville d’Oujda célèbre chaque année l’art gharnati dans le cadre de son festival qui a soufflé sa 25ème bougie au cours de ce mois sacré de Ramadan. Un rendez-vous classé parmi les importants festivals dédiés au patrimoine, avec pour objectif de contribuer à la dynamique culturelle et touristique au niveau régional et national en portant ce genre du local à l’international. Un défi qui nécessite, selon le chercheur Badr Al Moqri, une prise de conscience de la spécificité de la musique gharnatie et une approche académique de ce patrimoine ancestral.
Les liens culturels entre Oujda et des villes andalouses, à l’instar de Valence et Toledo remontent à l’époque des Almoravides qui a été marquée par la migration des juifs de Séville à l’est du Maroc en 1391 et l’entrée d’Abi Abdellah Mohammed, dernier sultan de Grenade avant sa chute, au port de Ghassassa (Nador actuellement), explique le chercheur.
Une époque qui a connu également une concurrence acharnée entre les cités andalouses en ce qui concerne la poésie et la musique gharnatie.
Selon M. Al Moqri, les meilleurs textes des poètes dédiés au gharnati à Oujda et certaines villes algériennes (Nadrouma, Tlemcen et Oran) ont été écrits dans la cité millénaire entre le 18ème et 19ème siècles. Un effort remarquable a été consenti par ailleurs sur le plan de la documentation dans la ville d’Oujda, notamment la contribution de Mohammed ben Ali El Oujdi, décédé en 1624. Une contribution à laquelle fait référence Mohamed ben El Hussein Tetouani dans un ouvrage publié par l’Académie du Royaume.
La première association dédiée à la musique andalouse au Maroc a été fondée en 1921. Il s’agit de l’Association andalouse créée par Mohammed ben Ismail à Oujda. Né depuis des siècles dans les villes espagnoles de Grenade, Séville et Cordoue, l’art gharnati continue aujourd’hui de vivre et de séduire dans la cité millénaire.
L’attachement des Oujdis à cet art noble est traduit par l’effort que déploient plusieurs groupes pour le préserver, ce qui a contribué à l’émergence d’une école artistique ayant pris en charge la mission de redonner à cet art sa place d’antan dans la cité millénaire. Un intérêt qui, selon des acteurs locaux, a porté ses fruits en ce sens que cette musique est aujourd’hui portée par les enfants de la ville et ses jeunes qui ont pris la relève de leurs ancêtres.
La ville d’Oujda célèbre chaque année l’art gharnati dans le cadre de son festival qui a soufflé sa 25ème bougie au cours de ce mois sacré de Ramadan. Un rendez-vous classé parmi les importants festivals dédiés au patrimoine, avec pour objectif de contribuer à la dynamique culturelle et touristique au niveau régional et national en portant ce genre du local à l’international. Un défi qui nécessite, selon le chercheur Badr Al Moqri, une prise de conscience de la spécificité de la musique gharnatie et une approche académique de ce patrimoine ancestral.
Les liens culturels entre Oujda et des villes andalouses, à l’instar de Valence et Toledo remontent à l’époque des Almoravides qui a été marquée par la migration des juifs de Séville à l’est du Maroc en 1391 et l’entrée d’Abi Abdellah Mohammed, dernier sultan de Grenade avant sa chute, au port de Ghassassa (Nador actuellement), explique le chercheur.
Une époque qui a connu également une concurrence acharnée entre les cités andalouses en ce qui concerne la poésie et la musique gharnatie.
Selon M. Al Moqri, les meilleurs textes des poètes dédiés au gharnati à Oujda et certaines villes algériennes (Nadrouma, Tlemcen et Oran) ont été écrits dans la cité millénaire entre le 18ème et 19ème siècles. Un effort remarquable a été consenti par ailleurs sur le plan de la documentation dans la ville d’Oujda, notamment la contribution de Mohammed ben Ali El Oujdi, décédé en 1624. Une contribution à laquelle fait référence Mohamed ben El Hussein Tetouani dans un ouvrage publié par l’Académie du Royaume.
La première association dédiée à la musique andalouse au Maroc a été fondée en 1921. Il s’agit de l’Association andalouse créée par Mohammed ben Ismail à Oujda. Né depuis des siècles dans les villes espagnoles de Grenade, Séville et Cordoue, l’art gharnati continue aujourd’hui de vivre et de séduire dans la cité millénaire.