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Le Café littéraire de Dar Cherifa à Marrakech organise jusqu’au 31 avril courant une exposition collective dont figure le nom de l’artiste peintre chercheur Mohamed Mourabiti qui présente ses œuvres récentes aux côtés de Mohamed Ballili, Ahmed Ben Ismael, Larbi Cherkaoui et Abdelaziz Lkhattaf. Il s'agit d'un voyage symbolique dans le temps et l’espace et une invitation à repenser l’investigation plastique par rapport à l’abstraction formelle, géométrique et signalétique, faite de correspondances et de suggestions : « Chez Mourabiti, la tendance mystique est à cheval entre les deux expressions d’art, avec un intérêt accru pour la forme. Il s’agit de pénétrer les arcanes d’une mystique hautement référencée au moyen d’une plastique, précisément d’une palette nourrie d’un humus et d’une minéralité à relents spirituels, matière des origines à la base de l’art de Mourabiti depuis le début de sa carrière. Le tableau donne sur un invisible pressenti ascèse et obsécration rituelique ; l’abstraction des formes, procédé consommé chez l’artiste, fait entrevoir, graphiquement parlant, un univers qu’éclaire un blanc métaphorisé pureté d’âme. Les tons, pris à ras de leur matérialité, concourent à harmoniser un rendu condensé de signes et d’allusions chromatiques, qui renseignent, à s’y méprendre, sur une étrange « reconversion » morale de la peinture de Mourabiti, lequel nous a habitués jusqu’ici à une autre dialectique picturale. », souligne Abderrahmane Benhamza, poète et critique d’art.
L'imagination chez Mourabiti joue un rôle décisif de la perception de la face connotative divine dans les choses et les êtres. Elle est créatrice dans les formes et les couleurs dans la mesure où celui qui aperçoit l’œuvre artistique, se voit créée en lui la science de ce symbolisme incarné dans le monde. Tout est interprété à la lumière de détournement et de fragmentation dont l’imagination représente l’organe de perception. Cette imagination plastique a donné lieu à l’invention de plusieurs termes connexes qui qualifient l’univers visuel de cet artiste comme «imaginal» et «le monde imaginal» ou mundus imaginalis. C’est l’imagination active qui est essentiellement l’organe des révélations spirituelles, parce qu’elle est l’organe de la création et que la création est essentiellement une expérience spirituelle. L’œil du cœur qui habite les œuvres de Mourabiti est le foyer où se concentre l’énergie spirituelle créatrice, c’est-à-dire symbolique, tandis que l’imagination en est l’organe. De ce point de vue, il faut placer l’imagination au centre de toutes les créations plastiques.
Il n’y a pas de connaissance, ni de dévoilement, ni d’interprétation d’ailleurs sans l’imagination qui est, avant tout, créativité. L’image peinte par cet artiste ressemble dans une certaine mesure au monde et à ses dimensions macrocosmiques. Ses facultés intérieures (l’intellect, l’imagination, etc. ont une similitude avec les sphères et les atmosphères vécues. Sur ce monde poéticomystique, Rajae Benchemsi, critique d’art, a écrit : «Comme nombre d’artistes de sa génération, Mourabiti entrera de plain-pied dans l’art abstrait et est de ce fait dispensé de toute une démarche de déconstruction préalable, assumée par le simple processus historique. Il investit grâce à une intuition puissante l’esprit de la peinture et des arts comme la sphère même du sacré, comme une religion; non d’un point de vue de la doctrine cependant, mais avec comme fondement principal une foi douce et implacable».
L'imagination chez Mourabiti joue un rôle décisif de la perception de la face connotative divine dans les choses et les êtres. Elle est créatrice dans les formes et les couleurs dans la mesure où celui qui aperçoit l’œuvre artistique, se voit créée en lui la science de ce symbolisme incarné dans le monde. Tout est interprété à la lumière de détournement et de fragmentation dont l’imagination représente l’organe de perception. Cette imagination plastique a donné lieu à l’invention de plusieurs termes connexes qui qualifient l’univers visuel de cet artiste comme «imaginal» et «le monde imaginal» ou mundus imaginalis. C’est l’imagination active qui est essentiellement l’organe des révélations spirituelles, parce qu’elle est l’organe de la création et que la création est essentiellement une expérience spirituelle. L’œil du cœur qui habite les œuvres de Mourabiti est le foyer où se concentre l’énergie spirituelle créatrice, c’est-à-dire symbolique, tandis que l’imagination en est l’organe. De ce point de vue, il faut placer l’imagination au centre de toutes les créations plastiques.
Il n’y a pas de connaissance, ni de dévoilement, ni d’interprétation d’ailleurs sans l’imagination qui est, avant tout, créativité. L’image peinte par cet artiste ressemble dans une certaine mesure au monde et à ses dimensions macrocosmiques. Ses facultés intérieures (l’intellect, l’imagination, etc. ont une similitude avec les sphères et les atmosphères vécues. Sur ce monde poéticomystique, Rajae Benchemsi, critique d’art, a écrit : «Comme nombre d’artistes de sa génération, Mourabiti entrera de plain-pied dans l’art abstrait et est de ce fait dispensé de toute une démarche de déconstruction préalable, assumée par le simple processus historique. Il investit grâce à une intuition puissante l’esprit de la peinture et des arts comme la sphère même du sacré, comme une religion; non d’un point de vue de la doctrine cependant, mais avec comme fondement principal une foi douce et implacable».