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Comédien à succès, et animateur radio de talent, cet enfant du peuple s’attache profondément au passé, tout en étant résolument tourné vers l’avenir.
Libé: On vous a vu récemment à l’émission «Jar ou Majroure», où vous avez été berné par la caméra cachée. Que pensez-vous, d’une manière générale, de ces farces télévisées?
Mohamed Atir: Il n’est pas facile de juger avec objectivité ce genre d’émissions télévisées. Certains téléspectateurs n‘hésitent pas à dire tout le mal qu’ils pensent de ces farces. Ils trouvent que c’est ridiculisant pour les acteurs, sans parler des quantités excessives d’adrénaline qui en résultent. Certains vont même jusqu’à réclamer une poursuite en justice des auteurs de cette caméra cachée. Mais je ne partage pas ce point de vue. A chaque fois que l’occasion de rire et de faire rire s’y prête, il faut savoir en profiter .
Votre émission radio, «Rihte Douar», connaît un beau succès auprès des auditeurs.
C’est une émission que j’ai conçue moi-même, que je présente régulièrement depuis deux ans et qui est effectivement bien accueillie par le public. Son but est de contrecarrer l’image négative véhiculée par certains médias, à propos du paysan marocain. On a donc voulu réhabiliter, en quelque sorte, ce paysan qui joue, comme chacun le sait, un rôle prépondérant dans notre société. Cette émission constitue donc un retour aux sources, et je peux affirmer d’ores et déjà que «Rihte Douar» est une quête de notre identité, en tant que Marocains. C’est aussi une évocation de notre histoire commune et des liens profonds qui nous unissent.
Nous voulons donc que les Marocains prennent conscience des dangers d’une occidentalisation qui leur ferait perdre leurs coutumes ancestrales. Et je pense que c’est là la véritable raison du succès de cette émission.
Est-ce ce succès à la radio qui a fait éloigner l’artiste Mohammed Atir des plateaux de télévision?
Hé oui! Le secret de mon éloignement de la télévision réside, justement, dans ce succès que vous êtes en train d’évoquer. D’abord parce que ladite émission ne me laisse guère le temps de faire autre chose. Ensuite, parce qu’il n’y a aucune raison de laisser tomber une émission qui marche et d’aller courir dans différentes directions. Et ceci est d’autant plus vrai que l’émission, dont nous parlons, est bien accueillie par les différentes couches de la société. Ce qui représente un véritable exploit dans ce domaine. Comme chacun le sait, le succès est synonyme de responsabilité. Il faut donc assumer pleinement et être constamment sur la brèche.
J’ai été invité à participer à certaines émissions à 2M, mais j’ai dû décliner cette invitation, malgré le cachet consistant, car je ne tiens pas à faire un travail bâclé, dans la précipitation. Je préfère, plutôt, me concentrer sur mon travail au lieu de disperser mes efforts.
Que pensez-vous du niveau général des sitcoms et des séries télévisées, proposées par nos chaines nationales durant ce mois de Ramadan?
Vous savez, un bon repas ne peut être préparé de manière hâtive. Car il faut respecter le temps de cuisson. Ceci s’applique, également, aux séries dont vous parlez. Tout ce qui se fait dans la précipitation et l’improvisation sera de mauvaise facture. Et puis il y a un autre aspect important: quand des personnes totalement étrangères au monde de la télévision veulent s’imposer, par tous les moyens, eh bien le résultat n’aura rien de réjouissant. Car pour mener à bien un travail artistique, il faut avoir les aptitudes nécessaires. Et ceci n’est, malheureusement, pas donné à tout le monde.
Libé: On vous a vu récemment à l’émission «Jar ou Majroure», où vous avez été berné par la caméra cachée. Que pensez-vous, d’une manière générale, de ces farces télévisées?
Mohamed Atir: Il n’est pas facile de juger avec objectivité ce genre d’émissions télévisées. Certains téléspectateurs n‘hésitent pas à dire tout le mal qu’ils pensent de ces farces. Ils trouvent que c’est ridiculisant pour les acteurs, sans parler des quantités excessives d’adrénaline qui en résultent. Certains vont même jusqu’à réclamer une poursuite en justice des auteurs de cette caméra cachée. Mais je ne partage pas ce point de vue. A chaque fois que l’occasion de rire et de faire rire s’y prête, il faut savoir en profiter .
Votre émission radio, «Rihte Douar», connaît un beau succès auprès des auditeurs.
C’est une émission que j’ai conçue moi-même, que je présente régulièrement depuis deux ans et qui est effectivement bien accueillie par le public. Son but est de contrecarrer l’image négative véhiculée par certains médias, à propos du paysan marocain. On a donc voulu réhabiliter, en quelque sorte, ce paysan qui joue, comme chacun le sait, un rôle prépondérant dans notre société. Cette émission constitue donc un retour aux sources, et je peux affirmer d’ores et déjà que «Rihte Douar» est une quête de notre identité, en tant que Marocains. C’est aussi une évocation de notre histoire commune et des liens profonds qui nous unissent.
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