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Maria Sharapova offre une soirée de gala pour son retour à l’US Open

Mercredi 30 Août 2017

Maria Sharapova a fait un retour tonitruant en Grand Chelem lundi à New York en submergeant la N.2 mondiale Simona Halep 6-4, 4-6, 6-3 lors du 1er tour de l'US Open.
Pour son premier Grand Chelem depuis l'Open d'Australie 2016, Sharapova, suspendue quinze mois pour dopage au meldonium, a sorti le grand jeu.
Habillée toute en noir, avec une robe mariant cuir, dentelles et cristaux, l'ancienne N.1 mondiale, 30 ans, a envoûté le public new-yorkais, conquis d'avance, et a mystifié Halep. La Roumaine a concédé sa septième défaite en autant de confrontations face à la Russe.
Cette défaite est sans doute la plus retentissante. Parce que Sharapova a réussi un match plein, d'une rare intensité pour un duel du 1er tour (66 coups gagnants, 64 fautes directes). Parce que la Russe abordait l'US Open dans le plus grand flou après avoir disputé neuf matches seulement depuis son retour de suspension en avril, et avoir enchaîné depuis les pépins physiques.
A voir ses larmes et son émotion après sa victoire, Sharapova revient de loin: "C'était plus qu'un simple match de tennis", a-t-elle admis. "Des fois, on se demande pourquoi on fait autant d'efforts, ces émotions et cette soirée justifient tout cela", a assuré la 146e mondiale qui a bénéficié d'une invitation (wild-card) pour participer au dernier tournoi du Grand Chelem de l'année.
Signe supplémentaire que celle qui reste la reine du sport-business est chez elle à New York: elle a remporté son 18e match consécutif programmé en soirée sur le Arthur Ashe Stadium. Alors que les organisateurs de Roland-Garros lui avaient refusé une invitation et qu'elle avait renoncé à en solliciter une pour Wimbledon, avant de faire une croix sur le tournoi londonien sur blessure, l'US Open l'a accueillie à bras ouverts.
Officiellement parce qu'elle a remporté le tournoi en 2006, mais aussi parce qu'en l'absence de Serena Williams, enceinte, Sharapova est une attraction unique, d'autant que sa dernière apparition à New York, à cause des blessures et de sa suspension, remontait à 2014.
"Je veux juste savourer cette victoire et on verra ce qui se passe après", a-t-elle insisté, alors qu'elle sera opposée au prochain tour à la Hongroise Timea Babos, 59e mondiale.
La chute d'Halep renforce les chances de l'Espagnole Garbine Muguruza: l'Espagnole, N.3 mondiale, est pour beaucoup la grande favorite du tournoi après un été fastueux où elle s'est imposée à Wimbledon et Cincinnati. Elle a idéalement lancé son tournoi en dominant l'Américaine Varvara Lepchenko, 64e mondiale, 6-0, 6-3. Mais Muguruza n'a jamais dépassé le 2e tour en quatre participations: "Vu mon passé noir dans ce tournoi, je n'ai pas beaucoup d'attentes, mais je vais essayer de jouer chaque match comme une finale", a-t-elle promis.
Cette première journée a réservé quelques surprises de taille avec l'élimination de la Britannique Johanna Konta (N.7), l'une des sept joueuses à pouvoir viser la première place mondiale. Elle s'est inclinée face à la Serbe Aleksandra Krunic (N.78) 4-6, 6-3, 6-4.
Dans le tableau masculin, des cadors ont connu une entrée en matière délicate à l'image de Marin Cilic, vainqueur de l'édition 2014 et 7e mondial. Le Croate a été bousculé par l'Américain Tennys Sandgren, 105e mondial qui a vendu chèrement sa peau en quatre sets 6-4, 6-3, 3-6, 6-3, "Je me suis senti un peu rouillé, je vais avoir besoin de quelques matches pour retrouver le rythme", a expliqué Cilic qui n'était plus apparu sur le circuit depuis sa défaite en finale de Wimbledon contre Federer.
Un autre prétendant, l'Allemand Alexander Zverev (N.6), a dû se battre pendant près de trois heures pour venir à bout du Barbadien Darian King (N.168) en trois sets 7-6 (11/9), 7-5, 6-4.
La première victime de renom de l'édition 2017 s'appelle David Ferrer: l'Espagnol, 25e mondial et demi-finaliste à Cincinnati, a subi la loi du Kazakh Mikhail Kukushkin (N.103) 4-6, 6-3, 6-2, 6-1. Après la reine Sharapova, New York attendait hier son roi, Roger Federer dont le 5e et dernier sacre remonte à 2008. Le Suisse, revenu à la 3e place mondiale après avoir remporté l'Open d'Australie et Wimbledon, ouvrait sa quinzaine face au grand espoir américain Frances Tiafoe, déjà 70e mondial à 19 ans.


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