“Marche Verte” de Youssef Britel projeté au Festival du film francophone à Athènes


Mardi 28 Mars 2017

Le film "Marche Verte" du réalisateur marocain Youssef Britel a été projeté, vendredi soir à Athènes, dans le cadre de la 18ème édition du Festival du film francophone à Athènes et à l'initiative de l’ambassade du Maroc. Le film sera présenté une nouvelle fois, mercredi, à Thessalonique, la deuxième plus grande ville de la Grèce, toujours dans le cadre du même festival.
Le long métrage retrace l’épopée historique de la Marche Verte qui a permis au Maroc de récupérer ses territoires du sud et de parachever son intégrité territoriale. Après le célèbre discours de Feu Hassan II du 16 octobre 1975, pour appeler les Marocains, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, à une marche pacifique pour l’intégrité territoriale du Maroc, près de 350 mille personnes ont répondu à l’appel de leur Monarque et marché à la reconquête du Royaume. Une histoire vécue à plusieurs et vue dans le film à travers les tranches de vie de six hommes et femmes ayant pour point commun de se battre pacifiquement pour la libération d’un territoire colonisé et de fouler la terre usurpée de leurs frères sahraouis.
Un film où se croisent les destins d’une poignée d’hommes et de femmes, tous mus par un même rêve, celui de participer à la construction du Maroc moderne. C’est aussi l’histoire de Zhor qui risqua sa vie afin de marcher en souvenir de son époux décédé et mettre son enfant au monde sur la terre du Sahara marocain occupé, ou encore Mohamed et Youssef, deux frères attachants que tout oppose mais que leur marche et la maladie de l'un finiront par les unir.
Ce long-métrage, le deuxième de Youssef Britel après "Chaabia, la paysanne des arts" (2014), met en scène une pléiade d’artistes dont Mourad Zaoui, Mohamed Khouyi, Mohamed Choubi, Saâdia Azegoun, Ghalia Benzaoui, Rachid Ouali, ou encore  Driss Roukh. Le Maroc sera, par ailleurs, représenté par la projection de "Petits bonheurs", réalisé par Mohamed Chrif Tribak. Rappelons enfin que le Festival du film francophone, qui a vu le jour en 2000, est devenu, au fil des ans, l’événement cinématographique phare du printemps à Athènes. 18 ans durant, il a permis aux cinéphiles grecs de découvrir le meilleur du cinéma français et francophone ainsi que ses principaux auteurs.
Pour cette 18ème édition qui prend fin mercredi, le festival s’adresse aux « jeunes de tout âge », à travers un renouvellement des formes, mais aussi des styles et thématiques des différentes sections. La musique était à l’honneur à l’ouverture de l’évènement avec la projection du film «Dalida» de Lisa Azuelos, en présence de la réalisatrice et l’actrice Sveva Alviti, une section thématique dédiée aux compositeurs de musiques de films, une masterclass sur les compositeurs des années 60 et 80, et une autre sur la musique rock et le tatouage comme pratique et phénomène.


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