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Mohamed Salahi est un ex-milicien du Polisario. Il a participé à toutes les batailles menées avant le cessez-le- feu intervenu en 1991.
A la faveur de celui-ci et étant donné son âge, il s’est converti en éleveur de moutons. Son job lui réussit et il devint l’un des importants éleveurs des camps de Tindouf. Il n’avait aucun problème, mais au crépuscule de sa vie, il allait connaître le maudit bagne d’Errachid.C’était suite à l’une de ses tournées d’inspection de ses troupeaux dans la zone tampon aux environs du lieu dit M’Zoulte que Mohamed Salahi, voyant un véhicule tout-terrain garé en plein désert, est allé à la rencontre de ses occupants. Il se rendit compte que c’étaient des trafiquants du nord malien qui attendaient une livraison que leurs fournisseurs devaient leur livrer à cet endroit perdu du vaste désert.
Les trafiquants craignant d’être dénoncés s’emparèrent du vieil homme, le ligotèrent et le jetèrent à l’arrière de leur véhicule.
Quelques heures plus tard, une patrouille du Polisario mit fin à l’aventure des narco-trafiquants et le conduisit avec ses ravisseursau bagne d’Errachid où ils furent incarcérés sans procès.
Cette incarcération dura 10 mois.
Il a été déféré devant un tribunal militaire spécial, le 3 juin courant. Lui qui pensait que son séjour dans ce maudit bagne n’était qu’une erreur qui allait être réparée une fois son dossier d’ancien milicien étudié. Lorsque l’avocat mandaté par sa famille s’est rendu compte de la composition de cette cour qui ne comptait aucun juriste, il en fit part à son prétendu procureur. Celui-ci lui rétorqua : « Nous sommes en terre algérienne et nous sommes régis par les lois de ce pays ».
Depuis la date de sa comparution devant ce pseudo-tribunal militaire, ses parents et amis ne cessent d’organiser des sit-in devant le prétendu ministère de la Défense à Rabouni et font appel à la solidarité internationale pour sa libération.