Autres articles
-
Les participants du programme "Ektashif" bientôt au Maroc pour un voyage découverte
-
Mise en exergue à Rabat du rôle du Maroc dans la préservation de l’authenticité du zellige et du caftan marocains
-
Abdelilah El Jaouhari : Le 7ème art marocain est à la hauteur des attentes du cinéma mondial
-
Bayân et figures de style
-
Le tango pour clore une 20ème édition exceptionnelle
Lors de son passage dans l’émission «Fi Kafas Al Itiham» sur les ondes de Med Radio, l’actrice Loubna Abidar s’est exprimée sur son rôle dans «Much loved», le nouveau film de Nabil Ayouch, projeté mardi dernier à Cannes. L’actrice, qui campe le rôle principal dans ce film qui suscite une polémique virulente, notamment en ce qui concerne le langage cru utilisé dans certaines scènes, a expliqué dans ladite émission qu’il s’agit là d’une «prostituée que je joue, à l’image des nombreuses prostituées qui existent au Maroc ». «Jouer le rôle d’une prostituée, c’est comme jouer celui de Rabiaa Al Adaouia ou celui d’une tueuse en série. Jouer le rôle d’une prostituée ne veut pas dire être une prostituée», s’est défendue l’actrice, avant de préciser : « Si je joue le rôle d’une tueuse, cela veut-il dire que je tue pour autant ? »
Dans un autre entretien accordé au quotidien arabophone Al Akhbar, l’actrice, dont le nom est désormais sur toutes les lèvres, affirme avoir tourné des scènes chaudes dans ce film de Nabil Ayouch qui comporterait, selon elle, plusieurs scènes érotiques, dévoilant son postérieur, ses seins et «autres choses», dit-elle. L’actrice a souligné également n’avoir éprouvé aucune gêne à tourner le film puisque les scènes de nu ne sont pas gratuites et qu’elles existent simplement pour transposer un vécu.
Loubna Abidar précise, par ailleurs, avoir vécu une séquence particulièrement difficile où elle se met en tenue d’Eve lors d’une confrontation avec le policier, incarné par l’acteur Amine Naji, également nu, pendant une scène de viol. L’actrice explique également à Al Akhbar qu’elle n’avait pas peur de montrer ses fesses lorsque elle tournait aux côtés d’Amine Naji. «Car la scène, aussi choquant que cela puisse paraître, est pleine de sens», dit-elle. Et d’ajouter : «Je n’ai pas peur de la réaction du public car cette scène reflète une réalité au Maroc, avec tout ce qu’elle comporte d’horreur, sans fard ni artifice». Selon l’actrice, la séquence illustre tout le paradoxe que vivent les prostituées dans leur rapport avec les clients. Concernant les autres actrices campant le même rôle qu’elle, Abidar précise que ce sont de véritables prostituées qui incarnent leur propre rôle dans le film. «Elles y jouent ce qu'elles font tous les jours au quotidien, sans plus» conclut-elle.
Pour rappel, «Much loved» connaît la participation de Amine Naji, Loubna Abidar, Abdellah Didane, Asmae Lazreq , Nouamane Hilali et Abdesslam Srrira, entre autres. D’une durée de 105 minutes, le film qui sera projeté au Maroc cette année traite du quotidien de quatre prostituées, Randa, Noha, Soukaina et Hlima qui vivent à Marrakech d’amours tarifés. Une sorte de chronique qui évoque notamment les conditions de vie dures de ces femmes, ainsi que leurs rapports avec leur entourage familial mais également avec toute la société.
Dans un autre entretien accordé au quotidien arabophone Al Akhbar, l’actrice, dont le nom est désormais sur toutes les lèvres, affirme avoir tourné des scènes chaudes dans ce film de Nabil Ayouch qui comporterait, selon elle, plusieurs scènes érotiques, dévoilant son postérieur, ses seins et «autres choses», dit-elle. L’actrice a souligné également n’avoir éprouvé aucune gêne à tourner le film puisque les scènes de nu ne sont pas gratuites et qu’elles existent simplement pour transposer un vécu.
Loubna Abidar précise, par ailleurs, avoir vécu une séquence particulièrement difficile où elle se met en tenue d’Eve lors d’une confrontation avec le policier, incarné par l’acteur Amine Naji, également nu, pendant une scène de viol. L’actrice explique également à Al Akhbar qu’elle n’avait pas peur de montrer ses fesses lorsque elle tournait aux côtés d’Amine Naji. «Car la scène, aussi choquant que cela puisse paraître, est pleine de sens», dit-elle. Et d’ajouter : «Je n’ai pas peur de la réaction du public car cette scène reflète une réalité au Maroc, avec tout ce qu’elle comporte d’horreur, sans fard ni artifice». Selon l’actrice, la séquence illustre tout le paradoxe que vivent les prostituées dans leur rapport avec les clients. Concernant les autres actrices campant le même rôle qu’elle, Abidar précise que ce sont de véritables prostituées qui incarnent leur propre rôle dans le film. «Elles y jouent ce qu'elles font tous les jours au quotidien, sans plus» conclut-elle.
Pour rappel, «Much loved» connaît la participation de Amine Naji, Loubna Abidar, Abdellah Didane, Asmae Lazreq , Nouamane Hilali et Abdesslam Srrira, entre autres. D’une durée de 105 minutes, le film qui sera projeté au Maroc cette année traite du quotidien de quatre prostituées, Randa, Noha, Soukaina et Hlima qui vivent à Marrakech d’amours tarifés. Une sorte de chronique qui évoque notamment les conditions de vie dures de ces femmes, ainsi que leurs rapports avec leur entourage familial mais également avec toute la société.