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Dans l’autre camp, on accuse l’Inde et la Chine pour l’explosion -+60% entre 2000 et 2010- de leurs rejets dans l’atmosphère du dioxyde de souffre produit par la combustion du charbon. Les deux camps semblent avoir négligé le facteur qui fait l’objet de la thèse de Ryan Neely: les volcans.
En effet, les émissions de gaz et de particules jouent des rôles très différents et même antagonistes. Les premières, qu’il s’agisse du CO2 ou, pire, du méthane, contribuent à augmenter l’effet de serre de l’atmosphère.
C’est-à-dire qu’elles piègent le rayonnement infrarouge émis par le sol terrestre soumis à la lumière du soleil. Plus la concentration de ces gaz augmente, moins les infrarouges parviennent à traverser l’atmosphère. Résultat: la Terre est moins bien refroidie et elle chauffe.
Les particules en suspension, en particulier dans la stratosphère, peuvent avoir un effet inverse. Chacune d’entre elles constitue un obstacle, un microscopique miroir réfléchissant, qui intercepte les rayons lumineux incidents et les renvoie dans l’espace. L’ensemble des particules agit ainsi comme un véritable filtre. Bien entendu, le rayonnement qui ne parvient pas jusqu’à la Terre n’est pas transformé en infrarouge et ne participe dont pas au réchauffement via l’effet de serre.