-
Rupture du soutien aux familles nécessiteuses de Zagora, menaces sanitaires résultant de la prolifération des marécages et des décharges clandestines à Al Oulfa et situation des enseignants suspendus
-
Saint-Christophe-et-Niévès réitère sa position constante en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de son intégrité territoriale
-
Omar Hilale met à nu les violations des droits de l’Homme endurées par les populations vivant dans les camps de Tindouf
-
Coup d'envoi à Rabat de la 33ème session de la Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique
-
Célébration du 77ème anniversaire de la visite historique de feu SM Mohammed V à Tanger
En effet, depuis des décennies, ils vivent malgré eux à l’écart de la communauté internationale dans un confinement qui ne dit pas son nom et qui leur est imposé par la direction du Polisario qui cherche à empêcher tout déplacement ou tout contact avec l’extérieur. Aujourd’hui, ils doivent l’annoncer suite à la pandémie du Covid-19 qui a déjà fait selon un dernier bilan, plus d’un millier de cas confirmés de contamination et d’une centaine de décès en Algérie, pays d’accueil des populations sahraouies.
Les dirigeants du Polisario dont la plupart ont été confortablement installés par les autorités algériennes dans de somptueuses villas du centre de la ville de Tindouf, ont abandonné les habitants des camps, sans nourriture, sans assistance médicale et sans protection contre les risques de contamination.
Jusqu’à récemment, la direction du Polisario s’était targuée de l’absence du moindre cas de contamination par le coronavirus dans les camps de Tindouf. Néanmoins, plusieurs sources évoquaient de nombreux cas de contamination dans les rangs des miliciens et dans les milieux carcéraux et les dirigeants du Polisario ont dû l’admettre.
En outre, en l’absence de structures sanitaires et de conditions d’hygiène appropriées, les nombreuses personnes présentant des symptômes de cette maladie sont entassées par dizaines, n’importe où et sans la moindre mesure sanitaire, ne comptant fatalement que sur la protection de la providence.
Rappelons que depuis l’instauration du confinement en Algérie, tous les passages menant aux camps de Rabouni, déjà soumis à un sévère contrôle, ont connu un renforcement sans précédent de celui-ci. C’est ce qu’ont appris à leur détriment les membres d’un groupe d’une centaine de personnes, bloqué à la frontière de l’Algérie avec la Mauritanie ,et qui n’ont été finalement autorisés à regagner Tindouf que le vendredi 27 mars après plusieurs interventions d’associations humanitaires internationales.
Une fois arrivés dans les camps, ils ont été surpris par une mise en quarantaine dans des chambres d’isolement conçues pour abriter plusieurs individus à la fois, en l’absence de sanitaires et d’équipements essentiels à leurs besoins de vie quotidienne.
Mais malgré toutes ces restrictions et contrôles, les dernières informations provenant de Tindouf indiquent que le nombre de personnes atteintes de coronavirus dans les camps s’élèverait à 250 cas confirmés, dont au moins 17 miliciens armés du Polisario sachant que l’Algérie reste le pays le plus touché par la pandémie dans la sous- région.
Selon les mêmes sources, il y aurait plusieurs décès liés au Covid-19 mais la direction du Polisario continue, comme à son habitude, à garder le silence sur tout ce qui peut nuire aux intérêts de ses chefs.