Les philosophes francophones planchent à Rabat sur le possible et l’impossible

35ème Congrès de l’Association des Sociétés de philosophie de langue française


Alain Bouithy
Mercredi 27 Août 2014

Les philosophes francophones planchent à Rabat sur le possible et l’impossible
L’Association des Sociétés de philosophie de langue française (ASPLF) organise son 35ème Congrès à Rabat, comme il avait été décidé lors de la dernière assemblée générale en août 2012, à Louvain-la-Neuve (Belgique).
Ouverte mardi 26, cette rencontre se tient au Centre des rencontres internationales du ministère de l’Education nationale à Rabat  sous le signe «Le possible et l’impossible».  
«Ce thème a paru aux délégués des Sociétés de philosophie de langue française d’une richesse philosophique exceptionnelle, susceptible d’intéresser un grand nombre de philosophes francophones», souligne l’Association Rives méditerranéennes, organisatrice de cet événement.
Aussi, justifie-t-elle dans son argumentaire de présentation du congrès le fait que «non seulement l’on trouve des analyses de ces deux notions chez les plus grands philosophes du passé, d’Aristote à Sartre, mais il revêt aujourd’hui une actualité telle que la plupart des champs de la connaissance et de l’action n’en peuvent faire l’économie».
Membre du comité d’organisation, Mohammed Noureddine Affaya précise dans un entretien au site Quid.ma : «Le traitement du « possible et de l’impossible », comme tous les thèmes débattus dans les congrès précédents, est, en principe, guidé par un ensemble de préoccupations majeures des philosophes qui consistent dans le fait de tenir compte, dans leur réflexion, des ouvertures nouvelles que proposent, à chaque instant, les sciences exactes et humaines aussi bien que les nouvelles technologies aux champs de la pratique de la philosophie».
Aujourd’hui, mercredi 27, les délégués poursuivront leurs travaux au Centre des rencontres internationales du ministère de l’Education nationale, après la conférence plénière de la veille, animée par Abdou Filali Ansary. Ancien professeur de l’Université Aga Khan, ce dernier devait exposer sur le thème « Impossible fabriqué et possible occulté. A propos de quelques impasses dans les sciences humaines ».
Plusieurs thèmes seront abordés tout au long de cette journée. Dans la matinée, les congressistes suivront de nouveaux exposés  sur «L’éthique et politique. La sagesse entre possible et impossible», animés par Baudart Anne (France) et  Dunca Daniela (Roumanie).
Pour leur part, Cheneval Francis (Suisse) et Aouichaoui Mohamed Karray (Tunisie) s’exprimeront sur « La politique comme art ou science des possibles ». Tandis que l’orateur Kneer Markus (Allemagne) s’interrogera en fin de matinée sur «Le dialogue philosophique, possible ou impossible?».
Après la conférence plénière, présidée par Evanghélos Moutsopoulos (Grèce), «Entre le possible et l’impossible, le vacillement de l’être», les délégués se retrouveront à nouveau tout au long de l’après-midi pour d’autres débats et échanges autour de thèmes tout aussi intéressants.
Il est à préciser que nombre de débats et échanges sont prévus durant les journées de demain et vendredi autour d’autres thématiques tout aussi variées et riches en enseignements.
Nouvellement élue au sein de l’ASPLF en tant que membre, l’Association Rives méditerranéennes est présidée par le professeur Abdeljalil Lahjomri.
Il est à noter que la clôture de ce Congrès, organisé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, aura lieu vendredi soir lors d’un dîner de gala. 


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