Réunion à Paris du Groupe quadripartite antiterroriste
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«Le groupe quadripartite antiterroriste, instance qui existe depuis 2006, a pour objet d'améliorer la transmission des informations et de renforcer la coopération en matière antiterroriste», écrit le parquet dans un communiqué.
La conférence de presse, prévue à 10H30 GMT, réunira le procureur de la République de Paris, François Molins, le procureur général de l'Audience nationale espagnole, Javier Zaragoza, le procureur général du Roi du Maroc, Moulay Hassan Daki, et le procureur fédéral belge, Frédéric Van Leeuw.
Une équipe commune d'enquête franco-belge avait été mise sur pied après les attentats du 13 novembre à Paris, les plus meurtriers de l'histoire en France, qui ont été en partie préparés en Belgique.
A signaler, par ailleurs, que le Strategic Forcasting, Inc, (STRATFOR), plateforme américaine spécialisée dans l'intelligence et l’analyse géopolitique, basée au Texas a publié jeudi une analyse où il a mis en relief le fait que le Maroc, contrairement aux pays de son voisinage, a réussi à barrer la route à la menace terroriste, grâce à la «robustesse» et la «compétence» de ses services de sécurité.
«Parmi les facteurs principaux ayant permis au Maroc de barrer la route à l’extrémisme violent, figure la compétence de ses services de sécurité», explique STRATFOR, dans cette analyse signée Scott Stewart, expert américain dans l’analyse de la menace terroriste et des questions sécuritaires.
Grâce à leur compétence et leur savoir-faire, les services de renseignement marocains ont aussi apporté leur concours en vue d'éventer des complots terroristes dans d'autres pays, rappelle dans ce contexte, Scott Stewart, qui avait travaillé en tant qu'agent spécial au sein du Département d'Etat américain.
L'expert US note également que les autorités marocaines ont mis en place des programmes sophistiqués pour aider à identifier les extrémistes et à contrecarrer l'idéologie jihadiste, relevant que ces programmes se sont avérés «remarquablement efficaces», en comparaison avec les efforts d'autres pays de la région.
A noter également que la Chambre criminelle de premier degré près l'annexe de la Cour d'appel à Salé, chargée des affaires du terrorisme, a condamné, jeudi après-midi, un ancien militaire français à 4 ans de prison ferme pour son implication dans des affaires liées au terrorisme.
La Cour a également décidé l'expulsion du condamné hors territoire national au terme de sa peine, et de saisir ses biens au profit de l’Etat.
Ce ressortissant français converti à l’islam avait été arrêté à l’aéroport de Fès-Saiss en mars 2016, pour les chefs d’accusation de «constitution d’une bande en vue de préparer et commettre des actes terroristes, détention d’armes en violation des dispositions de la loi dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public, apologie d'actes constituant un crime terroriste, apologie d’une organisation terroriste et non dénonciation d’un crime terroriste».
Le condamné a reconnu, devant la Cour, avoir possédé une série d’armes sous forme d’un pistolet, un fusil en plastique et une arme blanche, qu'il a fait entrer au Maroc pour s’y installer définitivement, chose qui a été confirmée par sa défense, qui avait considéré que les biens saisis ayant fait l’objet d’un expertise, «ne constituent pas un danger».
Les services de police de l’aéroport Fès-Saïss avaient arrêté cet ancien militaire français, qui venait de Paris, en possession de plusieurs armes blanches et d’équipements paramilitaires.