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Mais au-delà de tous ces démêlés avec la justice certaines questions se posent. Peut-on se fier à ces sondages ? La procédure suivie respecte-t-elle les normes et les méthodes scientifiques pratiquées ailleurs pour ce type d’exercice? Qui est derrière ces publications et à ce moment précis ? A qui profite la publication de ces soi-disant sondages d’opinion ? Avons-nous les moyens et les instituts spécialisés pour prétendre présenter des enquêtes de ce genre ? Ce qui est sûr, c’est que le sondage d’opinion n’est pas une culture ancrée dans nos mœurs politiques ni sociétales. Dans d’autres sociétés, le sondage public s’étend à tous les aspects de la vie quotidienne. Il devient alors un outil utilisé par les entreprises, les médias ou encore les partis politiques. Les objectifs sont très divers et parfois même différents : par exemple, à travers une enquête de satisfaction d'un produit, il s'agira d'améliorer celui-ci (emballage, forme, campagnes de communication...). Ou encore, la commande d'un sondage par un magazine sur un sujet à la mode. L'objectif est tout d'abord la vente des titres avant de réaliser une enquête sur le sujet. Ce qui n’est pas le cas chez nous.
Hormis les deux sites en question, on a remarqué cet engouement brusque pour les sondages d’opinion faits par des boites d’ici et d’ailleurs et dont les résultats étaient tenus pour vérité générale et même absolue par certains leaders de partis bleus ou barbus qui se donnaient largement en tête dans des élections qui n’ont pas encore eu lieu. Il y a même un parti « américanisé » qui a commandé un prétendu sondage à une boite du pays de l’oncle Sam pour annoncer ses résultats lors de l’un de ses meetings. La seule invocation de chiffres confère au discours une pseudo-valeur scientifique. Même dans les pays ancrés dans la démocratie, on se méfie de la réalité des sondages. Il s'agit de présenter ici d’éventuelles sources d'erreurs, une manière intentionnelle ou non de manipuler les résultats ou encore de faire de mauvaises interprétations. Les sondages de ces derniers jours qui précèdent la campagne sont devenus à tort une source cruciale de légitimité démocratique qui autorise à prétendre avoir l'opinion de son côté, à moins qu'il ne s'agisse de faire l'opinion. Eriger une personnalité politique en chef de gouvernement (même virtuellement) à quelques jours de la campagne des législatives est non seulement une infraction à la loi mais un non-respect de la déontologie journalistique et de l’éthique politique.