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Selon la Banque centrale, les déclarations des incidents de paiement ont poursuivi leur croissance enregistrant un accroissement de 6,41% au cours de l’année dernière, correspondant à 460.288 déclarations contre 4,84% un an auparavant (432 578).
L’analyse des flux des données traitées par la Centrale des incidents de paiement sur chèque (CIP) montre que le montant correspondant à ces incidents suit la même tendance, dans ce sens qu’il a enregistré un accroissement de 12,57% (13.297,20 MDhs) contre une augmentation de 3,92% (11.811,99 MDHS), a indiqué BAM.
« Après une légère régression de 0,70% (112.288), les régularisations ont enregistré une hausse de 1,31% (113.756)», a noté la Banque centrale soulignant toutefois que le montant associé à ces IP régularisés a enregistré un repli de 0,05% (1791,01 Mdhs) au cours de la même année contre une baisse de 2,42% (1 791,95 MDhs).
Concernant les incidents de paiement échus, il ressort du rapport annuel de Bank Al-Maghrib qu’ils ont connu une décélération du rythme d’augmentation qui est revenu à 6,12% (205.198) après une forte appréciation de 26,71% (193 362).
S’agissant des demandes de renseignements émanant des banques, le document révèle qu’elles ont continué leur tendance baissière et affiché une régression de 4,25% correspondant à 3.809.751 après un recul de 8% en 2017 (3.978.983).
A propos toujours des demandes, il apparaît que plus de 99% de celles-ci « sont réalisées par des traitements automatisés massifs (BATCH) et 7,16% de ces requêtes concernent les personnes morales », a fait savoir Bank Al-Maghrib.
Quant aux déclarations d’interdictions judiciaires émanant des tribunaux d’Ouarzazate, de Berkane et de Marrakech, BAM a noté qu’elles se sont établies à 11 en 2018.
Dans son rapport, Bank Al-Maghrib a fait aussi savoir que le dispositif d’écoute et d’assistance mis à la disposition du public a permis de traiter 3.860 requêtes, ce qui correspond à une hausse de 9,32% par rapport à décembre 2017. Et de préciser que 94,46% des requêtes clients sont prises en charge au niveau de ses agences.
« Le traitement de ces requêtes a permis de lever 114 interdictions à tort, satisfaire 3.657 demandes d’accès à des informations personnelles et de traiter 89 requêtes relatives notamment à la non régularisation de l’IP par les banques (84,27%) et des erreurs sur les données signalétiques (7,87%) », a précisé BAM notant que la répartition des demandes de renseignement par agence de Bank Al-Maghrib, révèle la prédominance des agences de Casablanca et de Rabat, avec une part de 57% du total des demandes traitées.
Pour ce qui est des incidents de paiement non régularisés, conformément aux termes de l’article 313 de la loi 15-95 formant code de commerce, il ressort qu’au terme de la période sous revue, leur nombre s’est établi à 3.133.017 cas. Ce qui représente une hausse de 4,72%.
La répartition du nombre de ces incidents par catégorie de clientèle fait état de 2.428.259 incidents (77,51%) concernant des personnes physiques et 704.758 incidents (22,49%) imputables à des personnes morales.
Dominé par les personnes physiques, dont la proportion couvre 87,75% du total des personnes interdites d’émettre des chèques, le nombre d’interdits d’émission de chèques est passé à fin décembre 2018 à 668.988 personnes contre 587000 en 2017, soit une augmentation de 4,14%.
Enfin, la répartition par tranche de montant des incidents de paiement non régularisés à fin décembre 2018, fait apparaître que « les chèques d’un montant inférieur ou égal à 5.000 dirhams constituent 36,89% en nombre tandis que leur part en valeur n’est que de 2,62%, ceux inclus dans la tranche de 5.000 à 100.000 dirhams s’accaparent 57,68% en nombre et 41,30% en valeur alors que les chèques d’un montant supérieur à 100.000 dirhams représentent une part limitée de 5,43% en nombre et couvrent 56,08% en valeur », a souligné BAM.