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Ce renchérissement correspond à 2,7% de plus qu’en octobre et à 9,5% de plus qu’à la même période de l’année précédente, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
En détail, l’Indice FAO du prix de la viande a enregistré sa hausse mensuelle la plus forte de ces dix dernières années marquée par un accroissement de 4,6%.
«Les cotations de prix pour les viandes bovines et ovines sont celles qui ont connu la plus forte hausse, elle-même stimulée par une forte demande d’importation, surtout de la part de la Chine en prévision des festivités de fin d’année», a relevé l’agence onusienne soulignant que le prix de la viande de porc et de la volaille a également augmenté.
Au cours de ce même mois, l’Indice FAO du prix de l’huile végétale s’est accru de 10,4%, tandis que les cotations de prix de l’huile de palme ont connu une hausse « dans un contexte caractérisé par une solide demande mondiale d’importation, un recours accru à la production de biocarburants et des prévisions de déficit d’approvisionnement l’an prochain. Les prix de l’huile de colza et de l’huile de soja ont aussi augmenté», a souligné la FAO.
Encouragée par des prévisions exagérées selon lesquelles la consommation mondiale de sucre allait dépasser la production de cette denrée dans les années à venir, la hausse de l’Indice FAO du prix du sucre a été d’1,8% depuis octobre, si l’on en croit les chiffres publiés par l’organisation.
Il est à noter que les conditions de croissance ont été bien loin d’être idéales en Thaïlande, en Inde, en France et aux Etats-Unis.
Concernant l’Indice FAO des prix des produits laitiers, il apparait que cet aliment n’a connu qu’une légère hausse depuis octobre due «à la baisse saisonnière de la production de lait en Europe et au fait que la forte demande mondiale n’a pas fléchi», selon la FAO.
En revanche, l’évolution de l’Indice FAO du prix des céréales a connu une baisse d’1,2%. Ce repli s’inscrit «dans un contexte de forte compétition entre les principaux exportateurs mondiaux de blé», a précisé l’agence.
A noter aussi que «le prix du riz a lui aussi diminué et les prix à l’exportation du maïs des USA ont subi une pression à la baisse, alors que ceux en Argentine et au Brésil ont été globalement plus stables».
A propos toujours des céréales, la FAO a indiqué que les prévisions pour 2019 de cette denrée alimentaire devraient s’établir à 2 714 millions de tonnes, soit 2,1% de plus par rapport à 2018, atteignant ainsi la plus importante récolte jamais connue.
A noter également que la dernière révision à la hausse reflète une production de céréales secondaires plus importante que celle attendue en Chine, en Fédération de Russie et en Ukraine.
Selon les prévisions de la FAO, «la production mondiale de céréales secondaires, dont le maïs, devrait atteindre, selon les prévisions actuelles, les 1.433 millions de tonnes, soit un peu moins que le niveau record enregistré en 2017».
Quant à la production mondiale de blé, elle devrait enregistrer une hausse de 4,8% par rapport à 2018 et atteindre les 766,4 millions de tonnes, suite à une révision à la hausse pour l’Union européenne.
En parallèle, «la production mondiale du riz atteindra probablement les 515 millions de tonnes, soit une légère perte de 0,5% par rapport au record de 2018, avec l’Egypte, Madagascar et le Nigeria en bonne position pour permettre une reprise de toute la production du riz africain cette saison», a poursuivi l’organisation dans son rapport du mois.