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Une équipe de chercheurs, dirigée par le docteur Katie Slocombe et le docteur Anne Schelling, du Département de psychologie de l’Université d’York (Royaume-Uni), a étudié le comportement de chimpanzés sauvages du site de Sonso, dans la réserve forestière de Budongo, en Ouganda. Face à un prédateur, en l’occurrence, un serpent factice animé, ils ont observé leurs réactions. La structure sociale du groupe de primates était déjà connue des chercheurs.
Deux faits ont alors retenu l’attention des scientifiques. Premièrement, les cris d’alarme poussés par les individus ayant aperçu le serpent se poursuivaient jusqu’à ce que tous les membres du groupe soient en sécurité. Deuxièmement, l’avertissement vocal lancé par un individu était plus marqué s’il s’adressait à un individu qui lui était socialement proche, comme un parent ou un ami, explique l’étude publiée dans la revue PLoS ONE.
«L’observation des chimpanzés réagissant au faux serpent était intrigante. C’était particulièrement frappant lorsque de nouveaux individus, qui n’avaient pas encore vu le serpent, arrivaient sur les lieux : si un chimpanzé qui, lui, avait vu le serpent, entretenait une amitié étroite avec l’un de ces nouveaux venus, il lançait des cris d’alarme, avertissant son ami du danger. Il semblerait que les chimpanzés destinaient vraiment leurs cris d’alarme à certains individus», souligne le Dr Schelling. L’idée selon laquelle ces cris sont dictés par la seule frayeur et dépourvus d’intentionnalité est donc bien loin, estiment les chercheurs. «Ces comportements indiquent que ces cris d’alarme ont été produits intentionnellement pour avertir les autres du danger. L’étude montre donc une similitude clé entre les mécanismes impliqués dans la production de vocalisations chez les chimpanzés et le langage humain», explique le Dr Slocombe.
«Nos résultats démontrent que certaines vocalisations de nos plus proches parents peuvent être considérées comme des signaux intentionnels, d’une manière directement comparable à beaucoup de gestes des grands singes. Ceci indique que le langage humain peut provenir d’un système de communication multimodal, vocal et gestuel», conclut la scientifique.
Deux faits ont alors retenu l’attention des scientifiques. Premièrement, les cris d’alarme poussés par les individus ayant aperçu le serpent se poursuivaient jusqu’à ce que tous les membres du groupe soient en sécurité. Deuxièmement, l’avertissement vocal lancé par un individu était plus marqué s’il s’adressait à un individu qui lui était socialement proche, comme un parent ou un ami, explique l’étude publiée dans la revue PLoS ONE.
«L’observation des chimpanzés réagissant au faux serpent était intrigante. C’était particulièrement frappant lorsque de nouveaux individus, qui n’avaient pas encore vu le serpent, arrivaient sur les lieux : si un chimpanzé qui, lui, avait vu le serpent, entretenait une amitié étroite avec l’un de ces nouveaux venus, il lançait des cris d’alarme, avertissant son ami du danger. Il semblerait que les chimpanzés destinaient vraiment leurs cris d’alarme à certains individus», souligne le Dr Schelling. L’idée selon laquelle ces cris sont dictés par la seule frayeur et dépourvus d’intentionnalité est donc bien loin, estiment les chercheurs. «Ces comportements indiquent que ces cris d’alarme ont été produits intentionnellement pour avertir les autres du danger. L’étude montre donc une similitude clé entre les mécanismes impliqués dans la production de vocalisations chez les chimpanzés et le langage humain», explique le Dr Slocombe.
«Nos résultats démontrent que certaines vocalisations de nos plus proches parents peuvent être considérées comme des signaux intentionnels, d’une manière directement comparable à beaucoup de gestes des grands singes. Ceci indique que le langage humain peut provenir d’un système de communication multimodal, vocal et gestuel», conclut la scientifique.









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