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Dans les villes, 55,2% des enquêtés se sont prononcés en faveur de l’école privée contre 35,2% pour l’école publique alors qu’au sein du monde rural, l’école publique fait encore l’unanimité avec 50,5% contre 37,7% pour l’école privée.
Elaborée auprès d’un échantillon de 3.000 familles (12.800 personnes) réparties sur l’ensemble du territoire national (2.000 en milieu urbain et 1.000 en milieu rural), cette étude a révélé, en outre, que 46,8% des parents dont les enfants poursuivent leurs études dans l’enseignement public considèrent l’école publique comme meilleure contre 45% des parents qui sont plutôt pour l’école privée.
Concernant les parents qui ont des enfants qui poursuivent leurs études dans l’enseignement privé, 74,3% d’entre eux préfèrent l’école privée contre 17,7% pour l’école publique.
88,5% des familles qui ont jeté leur dévolu sur l’école publique l’ont fait parce qu’elles considèrent cette dernière comme gratuite et moins chère, 44,5% trouvent que ses enseignants sont plus performants que ceux du privé, 12,5% considèrent ses infrastructures comme meilleures que celles du privé, 5,9% la préfèrent parce qu’elle dispose d’internats, 4,7% parce qu’elle offre de la restauration, 4,3% mettent en avant la capacité d’écoute des parents par son administration et 3,7% la trouvent plus sûre que celle privée.
Du côté des parents préférant cette dernière, 80,5% d’entre eux jugent ses enseignants comme plus performants que ceux du public, 70,1% trouvent ses infrastructures meilleures que celles du public, 51,7% soulignent la sécurité qui y règne, 38,7% mettent en relief la capacité d’écoute de son personnel administratif, 9,8% l’existence de lieux de restauration et 6,4% l’existence d’internats.
En réponse à une question concernant les langues de scolarisation, 73,1% des familles préférèrent l’arabe, le français et l’anglais ; 7,5% préfèrent l’arabe et le français ; 4,5% l’arabe, le français et l’amazigh ; 1,3% l’arabe, l’anglais et l’amazigh ; 1,1% l’arabe seulement ; 0,5% le français seulement ; 0,4% l’arabe et l’amazigh ; 0,4% l’arabe et l’anglais ; 0,1% l’anglais uniquement, 0,0% l’amazigh uniquement et 11,0% d’autres combinassions linguistiques.
52,2% en moyenne des familles considèrent l’école marocaine comme garantissant une scolarisation de qualité, 44% estiment l’inverse, 3,2% n’ont pas d’avis définitif concernant cette question. 60,4% des familles du monde rural estiment que l’école marocaine dispense un enseignement de qualité contre 49,2% des familles urbaines.
86,2% des interviewés âgés de 25 ans et plus ont classé l’apprentissage de la lecture et l’écriture comme rôle prioritaire de l’école. 65,2% se sont focalisés sur le rôle de l’école comme garant de l’avenir des enfants ; 54% mettent en exergue le rôle de l’école comme source de culture pour l’enfant, 43,4% pointent le rôle de l’école dans la préparation de l’élève à la réussite professionnelle.
Quant au rôle de l’école en tant que « transmetteur des valeurs » et « source d’éducation religieuse », il a été souligné respectivement par 33,4% et 25,7% des interviewers.
S’agissant des problèmes et des maux dont souffre actuellement l’école marocaine, les personnes interviewées ont pointé du doigt la faiblesse des acquis cognitifs des élèves (64,9%), le décrochage scolaire (45,1%), des méthodes d’enseignement obsolètes (43,3%), le surpeuplement des classes (40,7%), l’échec scolaire (34,9%), le manque d’enseignants (26,3%), la violence ( 10,8%), le manque d’orienteurs (7,3%) et autres (2,7%).
Ces mêmes personnes ont affirmé que ces problèmes sont appelés à s’aiguiser dans l’avenir. C’est le cas pour le décrochage scolaire (61,7%), la faiblesse des acquis cognitifs des élèves (49,3%), l’échec scolaire (40,9%), le surpeuplement des classes (38,2%), les méthodes d’enseignement obsolètes (31,1%), la pénurie d’enseignants (22,5%), la violence (16,8%), la formation inappropriée des enseignants (16,2%), le manque d’orienteurs scolaires (11,1%) et autres (1,1%).