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La police britannique a ainsi enregistré une hausse des agressions racistes dans les jours qui ont suivi le référendum du 23 juin et sa campagne électorale, très axée sur les questions d'immigration.
L'Institut des relations raciales a analysé 134 incidents racistes rapportés par les médias au cours du mois qui a suivi le vote. Sur ce nombre, 51 étaient spécifiquement liés au référendum ou à la campagne.
"Rentre chez toi. Nous avons voté pour que tu partes. Tu devras très vite quitter le pays", a lancé un homme à une femme originaire de l'Europe de l'est, dans un autre de ces multiples exemples cités par le rapport.
Les personnes en faveur du maintien de la Grande-Bretagne au sein de l'UE ont également été victimes de ces violences.
Selon l'Institut, l'agresseur était dans 93 des cas analysés un Britannique blanc, dans 39 des cas d'une appartenance ethnique inconnue et dans deux des cas un Noir.
Selon l'Institut, la racine de ces agressions racistes après le référendum est à rechercher dans la politique à la fois des gouvernements conservateurs et travaillistes, ainsi que dans le traitement par les médias britanniques des questions d'immigration.
"Notre thèse est que le pic de crimes racistes est une conséquence directe de l'approche politique des sujets tels que la race, la religion et l'immigration", rapporte l'Institut.
Cette enquête ne traite donc que les incidents racistes mentionnés dans les médias, alors que le conseil national des commissaires de police a recensé plus de 3.000 plaintes pour incidents racistes entre le 16 et le 30 juin. Soit une hausse de 42% par rapport à la même période de 2015.