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Les activités secondaires confirment leur redressement

Bonne tenue du secteur extractif en début d’année, selon la DEPF


Alain Bouithy
Mercredi 29 Mai 2019

Les activités secondaires confirment leur redressement, notamment au niveau du secteur énergétique et du secteur industriel, en plus de la réalisation d’une campagne céréalière moyenne, a relevé récemment la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).
«Le secteur industriel a poursuivi son dynamisme, bénéficiant du maintien de la demande extérieure adressée au Maroc, particulièrement au niveau des activités de l’OCP, de l’industrie alimentaire et des nouveaux métiers mondiaux du Maroc », a constaté la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de mai (N°267).
D’après les données parvenues à ce département relevant du ministère de l’Economie et des Finances, le secteur extractif a entamé l’année 2019 favorablement.
Il a été porté par la hausse de la production de phosphate roche, principale composante de ce secteur, de 8,1% au terme des deux premiers mois de 2019, en consolidation d’une hausse de 11,5% à fin février 2018, selon la DEPF.
A en croire la Direction, «cette dynamique continue de profiter du comportement globalement favorable de la demande extérieure adressée au secteur des phosphates et dérivées, portant le chiffre d’affaires à l’export du groupe OCP à 11,6 milliards de dirhams à fin mars 2019, en hausse de 20,5%».
S’agissant de la production de l’énergie électrique, il apparaît qu’au terme du premier trimestre, la production nationale de l’énergie électrique a maintenu sa croissance à deux chiffres entamée à partir du troisième trimestre de l’année dernière pour enregistrer une augmentation de 27,9%. Ce, après une hausse de 7,1% au premier trimestre 2018.
Pour la DEPF, «cette évolution découle, essentiellement, de la consolidation de la production privée de 49,7%, atténuée par le retrait de la production de l’ONEE de 18,2%».
Des données recueillies par la Direction, il ressort que 28,4% de la croissance enregistrée dans la production nationale de l’énergie électrique a profité à l’export, pour marquer une progression du volume de l’énergie exportée de 1769,5% à fin mars 2019, après un retrait de 11,4% il y a une année.
Ainsi, le volume de l’énergie exporté a connu une croissance à 6,2% du total de l’énergie produite contre une part de 0,4% enregistré un an plus tôt. Alors que le volume de l’énergie importée a poursuivi sa tendance baissière, reculant de 93,9% (après -12,6%), dans un contexte d’amélioration de l’énergie nette appelée de 4,1% (après +3,5%).
A noter que «la consommation nationale de l’énergie électrique a enregistré un léger repli au terme du premier trimestre 2019 de 0,9%, après +2,7% à la même période de l’année précédente, recouvrant une baisse des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension de 2,6%, atténuée par le renforcement de celles de basse tension de 4,7%».
Dans sa note, la DEPF a fait aussi état du redressement maintenu de l’activité du BTP, notant que les principaux indicateurs du secteur connaissent une évolution globalement favorable au terme des quatre premiers mois de 2019.
Selon les chiffres disponibles, le volume des ventes de ciment s’est en effet renforcé de 5,9%, après deux années consécutives de recul (-5,5% à fin avril 2018 et -5,3% à fin avril 2017).
La DEPF fait également observer que le rythme de progression des crédits à l’immobilier s’est amélioré, se situant à +3,6% à fin mars 2019, au lieu de +3,4% à fin mars 2018, pour atteindre 269 milliards de dirhams.
Quant à l’activité industrielle, elle a été marquée par un dynamisme favorable à fin 2018.
En effet, les données analysées font état d’une accélération de la croissance de la valeur ajoutée du secteur manufacturier à +3,2% à fin 2018, après +2,2% il y a une année, issue d’une hausse de 3,9% au T4-2018, de 2,9% au T3-2018, de 2,7% au T2-2018 et de 3,2% au T1-2018.
La DEPF précise que «cette dynamique recouvre un accroissement de la valeur ajoutée des industries mécaniques, métallurgiques et électriques de 5,9%, de l’industrie chimique et para-chimique de 6,2%, de l’industrie de textile et cuir de 4,2% et de l’industrie alimentaire et de tabac de 1,8%».


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