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La compétition officielle de la 15ème édition du Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger s'est ouverte, mardi, avec la projection du film "Les Misérables" de son réalisateur Ladj Ly.
D'emblée, le réalisateur transporte le spectateur en banlieue parisienne pour lui proposer un éclairage poignant sur les violences policières abusives: dénonciation de fréquentes dérives, tensions quotidiennes et peinture des relations entre civils et forces de l'ordre dans les cités ; tout est réuni pour interroger les problématiques actuelles. Ce court-métrage, de 15 minutes, met en scène une équipe de la brigade anti-criminalité le temps d'une journée de lutte contre la violence. C'est le baptême du feu pour Laurent, surnommé Pento par ses co-équipiers, qui vient d'intégrer la brigade de Seine-Saint-Denis (93) où il développe de mauvaises pratiques. Mais lorsqu'un jeune du quartier les filme au cours d’une descente qui tourne mal, la communauté est au bord de la crise.
Selon Ladj Ly, ardent militant du collectif Kourtrajmé, ce film est inspiré des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises. "J'ai fait du Copwatch pendant plusieurs années dans mon quartier, jusqu'au jour où j'ai filmé une bavure policière ayant conduit à une enquête de l'Inspection générale de la police nationale française", a-t-il confié à la MAP. "Les bavures policières arrivent souvent en banlieue, dont l'affaire de la mort des deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, qui remonte à 2005, et très récemment l'affaire Théo à Aulnay-sous-bois", a-t-il déploré.
Le tournage de ce film s'est déroulé à Clichy-sous-bois et à Montfermeil, ville où le jeune réalisateur français d'origine malienne a grandi. "C'est important pour nous de tourner dans ces lieux, point de départ des émeutes qui sont devenues symboliques des quartiers difficiles en France", a expliqué Ladj.
Abordant ses projets futurs, le réalisateur a affirmé que "Les Misérables" sera développé en long-métrage, lequel sera une adaptation libre du roman de Victor Hugo. "On est actuellement en écriture du film qui portera le même titre du court-métrage", a-t-il ajouté. Produit par la société "Les films du Worso" en langue française, ce court-métrage est interprété par Damien Bonnard, Djibril Zonga, Alexis Manenti et Amara Ly. Outre "Les Misérables", 55 courts-métrages, dont 5 signés par des réalisateurs marocains de différentes générations, sont en lice pour décrocher un ou plusieurs prix décernés par le festival.
D'emblée, le réalisateur transporte le spectateur en banlieue parisienne pour lui proposer un éclairage poignant sur les violences policières abusives: dénonciation de fréquentes dérives, tensions quotidiennes et peinture des relations entre civils et forces de l'ordre dans les cités ; tout est réuni pour interroger les problématiques actuelles. Ce court-métrage, de 15 minutes, met en scène une équipe de la brigade anti-criminalité le temps d'une journée de lutte contre la violence. C'est le baptême du feu pour Laurent, surnommé Pento par ses co-équipiers, qui vient d'intégrer la brigade de Seine-Saint-Denis (93) où il développe de mauvaises pratiques. Mais lorsqu'un jeune du quartier les filme au cours d’une descente qui tourne mal, la communauté est au bord de la crise.
Selon Ladj Ly, ardent militant du collectif Kourtrajmé, ce film est inspiré des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises. "J'ai fait du Copwatch pendant plusieurs années dans mon quartier, jusqu'au jour où j'ai filmé une bavure policière ayant conduit à une enquête de l'Inspection générale de la police nationale française", a-t-il confié à la MAP. "Les bavures policières arrivent souvent en banlieue, dont l'affaire de la mort des deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, qui remonte à 2005, et très récemment l'affaire Théo à Aulnay-sous-bois", a-t-il déploré.
Le tournage de ce film s'est déroulé à Clichy-sous-bois et à Montfermeil, ville où le jeune réalisateur français d'origine malienne a grandi. "C'est important pour nous de tourner dans ces lieux, point de départ des émeutes qui sont devenues symboliques des quartiers difficiles en France", a expliqué Ladj.
Abordant ses projets futurs, le réalisateur a affirmé que "Les Misérables" sera développé en long-métrage, lequel sera une adaptation libre du roman de Victor Hugo. "On est actuellement en écriture du film qui portera le même titre du court-métrage", a-t-il ajouté. Produit par la société "Les films du Worso" en langue française, ce court-métrage est interprété par Damien Bonnard, Djibril Zonga, Alexis Manenti et Amara Ly. Outre "Les Misérables", 55 courts-métrages, dont 5 signés par des réalisateurs marocains de différentes générations, sont en lice pour décrocher un ou plusieurs prix décernés par le festival.