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Les ministres se relaient pour ressasser la même rengaine
L’USFP et ses organes dans les régions et provinces se sont insurgés contre les ingérences des leaders du PJD, notamment Abdelali Hamieddine, dans les affaires internes du parti de la Rose.
Sans vergogne ni scrupules, Hamieddine s’est érigé en donneur de leçon à un parti politique historique qui a milité des décennies durant contre l’absolutisme et pour la démocratie, alors que les leaders du parti islamiste étaient en hibernation. En plus, l’un des dirigeants historiques de l’USFP, à savoir Omar Benjelloun, a été lâchement assassiné le 18 décembre 1975 par des individus appartenant à la Chabiba islamiya dont certains membres ont par la suite fondé le PJD, notamment le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane qui a salué et appuyé l’assassinat de Benjelloun et a même proféré des insanités à l’égard du martyr lors d’une manifestation après les jugements rendus contre les assassins.
Abdelali Hamieddine avait publié un article dans un journal proche du PJD, à savoir «Akhbar Al Yaoum», dans lequel «il accuse les Ittihadis de n’avoir pas été indépendants lors de leur décision au 9ème Congrès national de l’Union socialiste des forces populaires, appelant à la démission du Premier secrétaire et à la tenue d’un congrès extraordinaire», selon un communiqué de la Commission de communication du Bureau politique de l’USFP.
Ledit communiqué qualifie les déclarations du leader du PJD de «bassesse morale», et de «comble de l’hypocrisie, puisque celui-ci appartient à un parti connu pour son hostilité manifeste aux Ittihadis et ce depuis l’implication de ses symboles dans l’assassinat du martyr Omar Benjelloun».
Par ailleurs, le secrétariat régional de l’USFP et les secrétariats provinciaux à Souss-Massa-Drâa, ont dénoncé dans un communiqué «cette campagne servile contre le parti, sa direction et son Premier secrétaire. Car ces déclarations et positions contraires à la raison et à l’éthique politique sont une manœuvre désespérée pour dissuader l’USFP de poursuivre son opposition à la politique gouvernementale dans tous les secteurs».
Le communiqué du secrétariat régional de l’USFP de Tanger-Tétouan s’est indigné des déclarations «irresponsables» contre la direction du parti de la Rose, considérant que «les affaires internes de l’USFP, ses organes et l’institution du Premier secrétaire constituent une ligne rouge que les Ittihadis ne permettront à quiconque de franchir», a fortiori s’il s’agit d’un parti né dans le giron «du parti secret du super ministère » (Intérieur) à l’époque où il était un instrument manipulé pour combattre la gauche et les forces démocratiques et les idées libératrices et progressistes dans l’université marocaine».
Dans le même cadre, le secrétariat régional et les secrétariats provinciaux de Tadla-Azilal s’en sont également pris aux déclarations de Hamieddine, soulignant qu’une personne «imbue de la pensée rétrograde hostile à la liberté et la modernité ne peut en aucun cas prétendre l’honnêteté intellectuelle, et donner des leçons de démocratie».
Le communiqué du secrétariat de l’USFP à Berkane est sur la même longueur d’onde. «Ceux qui ont tué hier Omar Benjelloun, ont pleuré le regretté Zaidi. Cela constitue le comble de l’hypocrisie politique».
Sans vergogne ni scrupules, Hamieddine s’est érigé en donneur de leçon à un parti politique historique qui a milité des décennies durant contre l’absolutisme et pour la démocratie, alors que les leaders du parti islamiste étaient en hibernation. En plus, l’un des dirigeants historiques de l’USFP, à savoir Omar Benjelloun, a été lâchement assassiné le 18 décembre 1975 par des individus appartenant à la Chabiba islamiya dont certains membres ont par la suite fondé le PJD, notamment le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane qui a salué et appuyé l’assassinat de Benjelloun et a même proféré des insanités à l’égard du martyr lors d’une manifestation après les jugements rendus contre les assassins.
Abdelali Hamieddine avait publié un article dans un journal proche du PJD, à savoir «Akhbar Al Yaoum», dans lequel «il accuse les Ittihadis de n’avoir pas été indépendants lors de leur décision au 9ème Congrès national de l’Union socialiste des forces populaires, appelant à la démission du Premier secrétaire et à la tenue d’un congrès extraordinaire», selon un communiqué de la Commission de communication du Bureau politique de l’USFP.
Ledit communiqué qualifie les déclarations du leader du PJD de «bassesse morale», et de «comble de l’hypocrisie, puisque celui-ci appartient à un parti connu pour son hostilité manifeste aux Ittihadis et ce depuis l’implication de ses symboles dans l’assassinat du martyr Omar Benjelloun».
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