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Légère reprise de l’économie nationale au deuxième trimestre

Affichant une progression de 2,3%, la croissance demeure inférieure à la prévision annuelle


Mohammed Taleb
Mercredi 16 Juillet 2014

Légère reprise de l’économie  nationale au deuxième trimestre
Bénéficiant d’une orientation plus favorable de la demande extérieure ainsi que d’un léger affermissement de la demande intérieure, l’économie nationale a, légèrement, progressé au deuxième trimestre de l’exercice en cours, annonce, lundi, le Haut commissariat au plan (HCP) dans sa note de conjoncture du mois de juillet.
En effet, après un ralentissement de la croissance qui s’est établie à 1,7% au premier trimestre, le PIB aurait insensiblement repris au deuxième trimestre 2014, affichant une progression de 2,3%, en glissement annuel. Un taux qui reste tout de même inférieur au taux de croissance annuel prévu par la même institution, à savoir 2,5%.
Cette évolution positive est la résultante de la conjonction de plusieurs facteurs positifs, notamment, l’amélioration de la demande  extérieure ainsi que celle intérieure, ajoutée à une reprise du PIB non agricole.
Dans ce sens, les auteurs de la note du HCP ont mis en avant le redressement de 3,2% du commerce mondial et son impact sur la demande mondiale adressée au Maroc aurait crû de 3,5%, en variation annuelle. 
Ainsi, les exportations des secteurs de l’automobile (câblage, construction de voitures) et du textile (confection), auraient été les premiers bénéficiaires de la hausse de 15% des exportations due à l’amélioration de la demande extérieure. A l’opposé, les expéditions du phosphate et de ses dérivés auraient continué de pâtir de la contraction de la demande qui leur est adressée et du reflux de leurs cours sur le marché mondial. Du côté des importations, elles se seraient inscrites en accroissement de près de 4,4% en variation annuelle, alimentées, en particulier, par les acquisitions des biens de consommation.
Pour ce qui est de l’amélioration de la demande intérieure, la note du HCP précise qu’elle  se serait légèrement renforcée. Cette progression résulte d’après la même source de la hausse de 3,5% de la consommation des ménages, en glissement annuel, après +3,2% un trimestre auparavant
Pour ce qui est de la deuxième composante de la demande intérieure, à savoir celle en investissement, le document indique que «la formation brute de capital (FBC) se serait située à 1,4%, en glissement annuel, après avoir quasiment stagné au premier trimestre». L’investissement en produits industriels aurait légèrement repris, après avoir marqué le pas au premier trimestre. «C’est ainsi que les importations de biens d’équipement auraient progressé d’environ 20,3%, en glissement annuel», explique la même source.
Le HCP note qu’à l’inverse, l’investissement dans le secteur BTP, particulièrement l’immobilier, aurait légèrement ralenti. Dans l’ensemble, la hausse de la FBC se serait située à 1,4%, en glissement annuel, après avoir quasiment stagné au premier trimestre. 
Concernant la croissance des activités non-agricoles, leur rythme de croissance aurait accéléré, pour se situer à 3,2%, alors que la valeur ajoutée agricole aurait fléchi de 2,9%, pâtissant des conditions pluviométriques moins favorables que la campagne précédente.
Par ailleurs, ladite note souligne, également, que la Bourse de Casablanca aurait viré au rouge au deuxième trimestre 2014, après deux trimestres de hausses successives. Le rebond n’était alors que ponctuel. «Les indices MASI et MADEX auraient régressé de 3,1% et 3,2%, respectivement, en glissements trimestriels, ramenant leurs performances depuis le début de l’année à seulement 1,2% et 1,3%», explique le HCP. 
Le marché serait retombé dans sa déprime, comme en témoigne le repli du volume des transactions de 39,8%, en glissement annuel, ce qui confirme l’hésitation du marché et la faiblesse de sa liquidité. Pour sa part, la capitalisation boursière se serait dépréciée de 2,7%, à la suite du recul des cours d’une grande partie des sociétés cotées », détaille la même source. Quant aux perspectives, le département d’Ahmed Lahlimi estime que l’économie nationale devrait croître à un rythme plus soutenu, qu’au trimestre précédent, mais qui ne dépassera pas, selon lui, les 2,6% de croissance. Cela implique que l’économie nationale devrait croître de 3,4% durant le quatrième trimestre pour atteindre le niveau de croissance annuel prévu par le HCP (2,5%).  
Sinon pour terminer l’exercice sur une croissance de 4% comme prévu par le gouvernement, le PIB national devra réaliser la performance inégalée de 9,4%. 


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