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Pour sauver son couple et payer l’école de ses enfants, un père doit renoncer à son rêve d’être acteur. Avec “Le rôle de ma vie”, l’Américain Zach Braff signe une comédie hilarante et bouleversante sur l’amour, la mort et le sens de la vie.
Financé via une campagne Internet qui a permis de recueillir trois millions de dollars en quelques jours, “Le rôle de ma vie” (“Wish I was here”) avait été chaleureusement accueilli par la critique au Festival américain de cinéma indépendant de Sundance en janvier.
Dans la foulée, le film avait reçu un flot de louanges sur les réseaux sociaux.
Son réalisateur, qui interprète le rôle principal, a écrit l’histoire avec son frère, Adam Braff, à partir d’une idée simple: “Si nous essayions un jour de scolariser nos enfants à domicile, nous serions très mauvais”, explique le cinéaste de 38 ans dont c’est le deuxième long-métrage, dix ans après le succès de “Garden State”.
“A partir de là, nous avons imaginé l’histoire d’une famille confrontée à la perte imminente d’un parent. Faut-il s’accrocher à son rêve quand on a des enfants à élever et une femme qui assure seule les finances?”, s’interroge-t-il.
C’est la question que pose le film qui balance pendant deux heures entre tristesse et allégresse grâce à des dialogues ciselés et un humour juif décapant.
Zach Braff joue le rôle d’Aidan, un trentenaire immature qui vit avec femme et enfants dans un pavillon à moitié fini de la banlieue de Los Angeles. Son frère, cynique et irresponsable, vit en ermite dans une caravane au bord de l’océan et gâche son temps sur les blogs.
La vie d’Aidan bascule lorsque son père Saul, qui finance l’école juive des enfants, lui annonce qu’il est atteint d’un cancer et qu’il va lui couper les vivres pour consacrer son argent à payer un traitement expérimental.
Sa femme (Kate Hudson), qui fait bouillir la marmite au prix d’un travail ennuyeux, l’incite à trouver un emploi stable pour financer la scolarité des enfants, le rappelant ainsi à la réalité.
Avec son accord, il décide toutefois de faire lui-même la classe aux petits plutôt que de les inscrire à l’école publique, un choix qui va bouleverser leur quotidien.