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Les entités signataires d’un communiqué déplorent l’augmentation des charges des associations et la diminution des crédits alloués à la formation et à l’encadrement pédagogique.
«La société civile partenaire et pleinement engagée dans le programme a tout à fait le droit de participer à l’élaboration de la convention sur la base d’une évaluation du partenariat sous son ancienne forme. Nous avons à cet effet demandé l’organisation d’une rencontre urgente avec l’Agence nationale pour la lutte contre l’analphabétisme afin de repenser et d’élaborer en commun une nouvelle convention à même de fonder un partenariat équilibré et efficient», nous a confirmé le président d’une association œuvrant dans le domaine de l’alphabétisation.
Les signataires du communiqué demandent l’adoption d’une approche participative qui préserve les droits et la dignité des associations, des formateurs et des bénéficiaires. Par ailleurs, ils ont appelé l’agence à une gestion décentralisée du programme qui doit prendre en considération les spécificités locales et les disparités territoriales.
«Nous ne sommes pas là pour faire de la sous-traitance. L’alphabétisation est une cause nationale qui n’engage pas uniquement l’agence. Nous refusons à cet effet d’être le maillon faible dans la chaîne du programme qui ne fonctionne que grâce à l’engagement et à la mobilisation des associations exécutantes et partenaires», a réclamé un acteur associatif à Essaouira.
Une position partagée et fortement soutenue par les associations de la région de Rabat- Salé-Kénitra ainsi que celles de la province de Chtouka Ait Baha. Elles expriment toutes le même ras-le-bol de la stratégie de l’agence qui minimise le rôle des ONG réduites à de simples exécutants d’une convention imposée.
«Le programme de lutte contre l’analphabétisme ne parvient toujours pas à saisir les vrais problèmes des associations sur le terrain. Les stratégies adoptées et les moyens mobilisés sont loin de répondre aux besoins pédagogiques, logistiques et sociaux assumés directement par les ONG partenaires. L’Etat lui-même ne respecte pas le Code du travail en imposant une indemnité annuelle forfaitaire dérisoire pour les formateurs et les formatrices qui, à cet effet, ne touchent ni le SMIG ni leurs droits sociaux. On ne peut pas prétendre lutter contre une précarité tout en créant une autre!», a protesté le président d’une association.
Cette situation inédite remet en cause le slogan du Forum national de lutte contre l’analphabétisme organisé à Skhirat les 13 et 14 octobre dernier sous le thème «L’éradication de l’analphabétisme : équité, engagement et partenariat».