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Ces entretiens ont porté sur les attributions de la régionalisation avancée, et ce qu’elle apporte aux populations en termes d’autogestion de leurs affaires, et en tant que prélude à l’autonomie sous souveraineté marocaine, a déclaré M. El Khattat à la MAP.
La régionalisation avancée, un chantier d’envergure lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, «est un mode de gestion basé sur la décentralisation et la déconcentration, permettant ainsi au citoyen de gérer ses affaires et de prendre ses décisions», a expliqué M. El Khattat à ses interlocuteurs.
Grâce à ces attributs, et à sa nature participative, la régionalisation «revêt une importance particulière pour les habitants des provinces du Sud», a souligné le responsable régional.
M. El Khattat a, par ailleurs, insisté devant ses interlocuteurs que l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour mettre un terme au conflit artificiel autour du Sahara marocain, constitue «pour nous, en tant que représentants effectifs des résidents de la région, la meilleure solution qui garantit le développement, la sécurité et la stabilité pour les habitants».
Le président de la région de Dakhla-Oued Eddahab s’est également arrêté sur les nombreuses réalisations et les chantiers structurants lancés dans la région depuis son recouvrement, soulignant qu’ils ont permis à la population une vie digne et leur promettent un avenir prospère.
Journée de réflexion
A signaler, par ailleurs, qu’une journée de réflexion a été tenue à Dakhla sous le thème : «Environnement et développement dans les provinces du Sud», et ce à l’initiative de l’Académie Hassan Il des sciences et techniques, avec d’autres partenaires.
Initié en collaboration avec la wilaya de Dakhla-Oued Eddahab, le Conseil régional, l’Agence du Sud, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, ce colloque s’inscrit dans le cadre de la programmation retenue par l’Académie pour la célébration, tout au long de 2016, du 10ème anniversaire de son installation le 18 mai 2006 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
A cette occasion, le wali de la région, gouverneur de la province d’Oued Eddahab, Lamine Benomar, a souligné que la question écologique doit être pensée dans le cadre d’une vision complémentaire, adossée à une coordination précise entre les différents acteurs et intervenants impliqués dans le développement socioéconomique.
Il a, dans ce sens, rappelé les efforts juridiques et législatifs mis en place par le Maroc en vue d’asseoir une gestion rationnelle des ressources naturelles et de réaliser un développement durable et intégrée, évoquant les mesures préventives déployées en matière de lutte contre la pollution sous toutes ses formes et la planification et le contrôle des projets de développement.
Dans une allocution lue en son nom, le président du Conseil régional, El Khattat Yanja, a souligné l’importance de cette rencontre qui coïncide avec la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud, relevant le rôle pionnier du CESE dans l’élaboration de ce modèle qui, grâce à sa démarche participative élargie, permettra d’ériger cette région en pôle économique, notamment dans les domaines de la pêche maritime, de l’agriculture à haute valeur ajoutée, des énergies renouvelables, de l’écotourisme, de la logistique et du commerce.
Notant que ce nouveau modèle fera de la région une passerelle entre le Maroc et l’Afrique, il a soutenu que la région, forte de ses atouts culturels, sa profondeur historique, sa position géographique et ses potentialités naturelles, est capable de réaliser un véritable essor économique.
Dans une allocution similaire, lue également en son nom, le président du Conseil communal de Dakhla, Sidi Slouh El Joumani, a relevé l’intérêt que le Maroc n’a cessé d’accorder à la question environnementale et à la durabilité des ressources et à leur préservation, assurant que cette conscience s’accommode parfaitement des pratiques écologiques ancestrales et de la tendance d’en faire un principe cardinal dans toute entreprise de développement.
Il a signalé que cette prise de conscience a été favorisée par l’intégration de la dimension écologique dans la réalisation des projets de développement industriel, ainsi que par le travail de sensibilisation à l’environnent mené par les écoles, les instituts et les milieux universitaires.
Cette journée de réflexion, qui s’est déroulée en deux séances, s’est articulée autour d’un exposé sur «La carte de développement économique et social des provinces du Sud».