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Cela étant, le ministère reconnaît tout de même quelques ruptures d’une durée d’une dizaine de jours et plus particulièrement d’injections utilisées uniquement dans les hôpitaux, telles l’Amikacine et la Vancomycine, que l’on importe. Ce dysfonctionnement ayant été rétabli entre-temps, le ministère assure leur totale disponibilité dans les laboratoires et sociétés de distribution de médicaments au Maroc.
Ceux composés de la Dopamine et du Phénobarbital, également importés et qui sont quant à eux toujours en rupture, monopole oblige, il est dit que pour remédier à cette défaillance, il sera fait appel au générique qui sera mis à disposition des médecins, personnels soignants et autres usagers dans les semaines à venir en attendant l’arrivée des médicaments d’origine.
Le Maroc, selon un responsable ‘’est à l’instar des autres pays (‘’ la France a connu une pénurie de plus de 400 médicaments essentiels et vitaux et plus de 200.000 réclamations de pharmacies en la matière en 2016’’). Il peut donc, tout autant faire face à une pénurie de certains médicaments dont la majorité est importée et monopolisée, précise-t-il. Il note par ailleurs que ‘’ce manque est dû à plusieurs facteurs, notamment au manque de matières premières pour l’industrie pharmaceutique et à la rupture du produit dans le pays producteur ou au problème de qualité au niveau de la production du médicament importé’’.
L’absence de génériques de certains médicaments commercialisés au Maroc, est-il dit dans le communiqué, est due au fait que les établissements industriels locaux sont obligés, conformément à la législation, de respecter le stock provisoire des médicaments, pour la gestion de la période de rupture jusqu’au règlement de la situation. Pour pallier la rupture ou le manque de certains médicaments, le ministère a entrepris plusieurs mesures visant à encourager le dépôt de médicaments génériques et à assurer un contrôle continu du stock mensuel par l’Observatoire national de contrôle des médicaments, entre autres, relève le ministère.
Cela est compréhensible si l’on se soumet à la politique voulue par le département de la santé qui consiste à encourager l’industrie pharmaceutique locale, histoire de mettre à disposition des médicaments d’une grande qualité à des prix raisonnables et à réduire les importations des médicaments de l’étranger. On peut donc, selon l’orientation du communiqué, ambitionner une production locale de 65% des besoins en médicaments au Maroc.
Le ministère, enfin, conclut que son souci majeur est de placer toujours le patient au cœur de ses préoccupations, sans surenchère ou contrevérités pouvant avoir un impact négatif sur le citoyen et sa santé.