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"A partir d'aujourd'hui, les deux millions de couples qui ont des problèmes d'infertilité, pourront bénéficier d'une aide pour leur traitement", a déclaré M. Aghajani.
"85% des frais médicaux seront payés dans le cadre de ce programme" auquel 30 millions de dollars seront alloués , a-t-il ajouté, rapporte l’AFP.
L'infertilité a fortement augmenté ces dernières années en Iran. Les experts estiment que la pollution de l'air et une alimentation de mauvaise qualité peuvent expliquer le phénomène.
D'après une étude iranienne datant de 2012, un couple sur cinq a des difficultés à avoir un enfant après un an de tentatives, un taux 5 à 8% plus élevé que la moyenne dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Actuellement le pays a seulement la capacité de procéder à 40.000 fécondations in vitro par an.
Le coût d'une fécondation in vitro s'élève à environ 70 millions de rials (environ 2.000 dollars), soit cinq fois le salaire mensuel d'un employé.
Cette décision intervient également alors que le pays a abandonné récemment la politique de contrôle des naissances pour encourager la natalité.
L'Iran, qui a encouragé pendant plus de deux décennies le contrôle des naissances, s'inquiète de la chute du taux de croissance de sa population qui avait atteint 1,2% en 2013, le plus bas de la région. Le taux de fécondité atteignait seulement 1,8% selon le ministère de la Santé.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a appelé à augmenter le nombre de naissances. L'objectif est de doubler la population pour passer de 80 millions actuellement à 150 millions d'ici 50 ans.