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Le long métrage «Rock the Casbah» de la réalisatrice marocaine Laïla Marrakchi a été projeté, samedi 25 mars à Ankara, en Turquie dans le cadre de la Semaine du film, organisée à l’occasion de la célébration du mois de la Francophonie. Cette projection initiée par l’ambassade du Royaume du Maroc en Turquie qui a fait salle comble au cinéma du Centre culturel Merkezi d’Ankara, a offert l’occasion au public turc, turcophone et étranger, dont des diplomates, des politiciens, des représentants de la société civile, des académiciens, des journalistes et des hommes d’affaires, de découvrir l’une des œuvres cinématographiques marocaines, rarement projetées dans les salles de cinéma en Turquie. Le public a également pu apprécier la richesse de la culture et de la tradition ainsi que les valeurs intrinsèques de la société marocaine qui reposent sur l’esprit de modération, la tolérance et l’ouverture sur l’Autre. «Ce sont ces valeurs qui font du Royaume un acteur connu et reconnu agissant notamment dans l’espace de la Francophonie», a déclaré à la MAP, l’Ambassadeur du Royaume en Turquie, Menouar Alem.
En plus d'Omar Chérif, les rôles du film sont campés par les actrices marocaines Morjana Alaoui et Loubna Azabal, l'actrice et productrice libanaise Nadine Labaki et la Palestinienne Hiam Abbas. D’une durée de 1h45mn, le film tourné entièrement à Tanger, a été particulièrement acclamé par le public. "J'ai suivi le film avec grande attention et j'ai aimé la prestation des acteurs et la qualité du tournage. Je ne me suis pas ennuyée. C'est un film fantastique", a confié l’une des spectatrices. Une autre cinéphile a estimé que le long métrage illustre les grandes compétences dans les domaines de la réalisation et de l'interprétation dont dispose le Maroc, en affirmant que la Semaine du film a été l'occasion de découvrir de plus près les films marocains.
L’histoire du film se déroule à Tanger en plein été. Une famille se réunit dans la maison familiale suite au décès du père, pour se remémorer les souvenirs et partager sa perte. Il faut quitter les plages, les maillots de bain pour se vêtir de djellabas, réunir tout le monde et donner à la maison des allures d’enterrement. L’agitation est à son comble, d’autant plus que cet homme n’a laissé derrière lui que des femmes. Tout va basculer avec l’arrivée de Sofia, la dernière des filles, celle qui a fait sa vie ailleurs. Actrice n’interprétant que des rôles de terroristes dans des séries américaines, elle arrive de New York après plusieurs années d’absence. Son retour va être le moyen de régler ses comptes avec ses sœurs et bouleverser l’ordre établi depuis toujours par ce patriarche. Entre rire et larmes, une hystérie collective va mener chacune de ces femmes à se révéler à elle-même.
Notons enfin que Laïla Marrakchi a fait ses études à l'université de la Sorbonne Nouvelle où elle obtient un DEA en études cinématographiques et audiovisuelles. Elle a réalisé des films comme "L'horizon perdu" en 2000, "Deux cents dirhams" en 2002, et "Momo Mambo" en 2003. Elle a également réalisé des documentaires comme "Femmes au Royaume chérifien" et "Derrière les portes du hammam" tous deux tournés en 2001. En 2004, elle sort son premier-long métrage «Marock». Forte de cette première expérience, elle réalise huit ans plus tard la comédie dramatique "Rock The Casbah".
En plus d'Omar Chérif, les rôles du film sont campés par les actrices marocaines Morjana Alaoui et Loubna Azabal, l'actrice et productrice libanaise Nadine Labaki et la Palestinienne Hiam Abbas. D’une durée de 1h45mn, le film tourné entièrement à Tanger, a été particulièrement acclamé par le public. "J'ai suivi le film avec grande attention et j'ai aimé la prestation des acteurs et la qualité du tournage. Je ne me suis pas ennuyée. C'est un film fantastique", a confié l’une des spectatrices. Une autre cinéphile a estimé que le long métrage illustre les grandes compétences dans les domaines de la réalisation et de l'interprétation dont dispose le Maroc, en affirmant que la Semaine du film a été l'occasion de découvrir de plus près les films marocains.
L’histoire du film se déroule à Tanger en plein été. Une famille se réunit dans la maison familiale suite au décès du père, pour se remémorer les souvenirs et partager sa perte. Il faut quitter les plages, les maillots de bain pour se vêtir de djellabas, réunir tout le monde et donner à la maison des allures d’enterrement. L’agitation est à son comble, d’autant plus que cet homme n’a laissé derrière lui que des femmes. Tout va basculer avec l’arrivée de Sofia, la dernière des filles, celle qui a fait sa vie ailleurs. Actrice n’interprétant que des rôles de terroristes dans des séries américaines, elle arrive de New York après plusieurs années d’absence. Son retour va être le moyen de régler ses comptes avec ses sœurs et bouleverser l’ordre établi depuis toujours par ce patriarche. Entre rire et larmes, une hystérie collective va mener chacune de ces femmes à se révéler à elle-même.
Notons enfin que Laïla Marrakchi a fait ses études à l'université de la Sorbonne Nouvelle où elle obtient un DEA en études cinématographiques et audiovisuelles. Elle a réalisé des films comme "L'horizon perdu" en 2000, "Deux cents dirhams" en 2002, et "Momo Mambo" en 2003. Elle a également réalisé des documentaires comme "Femmes au Royaume chérifien" et "Derrière les portes du hammam" tous deux tournés en 2001. En 2004, elle sort son premier-long métrage «Marock». Forte de cette première expérience, elle réalise huit ans plus tard la comédie dramatique "Rock The Casbah".