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Le détournement des aides humanitaires par le Polisario provoque l’ire des habitants des camps de Tindouf


Ahmadou El-Katab
Lundi 3 Août 2015

Au fond de nulle part, dans le vaste désert du Sahara marocain, dans la zone tampon déclarée no man’s land, à quelques encablures de la ville de Smara, le Polisario a, comme de coutume, bâti l’une des prisons les plus secrètes et les plus sinistres qu’ait connues l’humanité. Autour de cette prison, des nomades ont érigé des baraquements avec la bénédiction du Polisario. Durant les premiers mois de l’installation de ces baraquements et avant que les détournements des aides humanitaires n’aient pris de l’ampleur, la direction du Polisario alimentait en vivres et en eau ce qui est devenu un village appelé M’Hairiz par référence au village de pêcheurs situé au sud de Dakhla.
Mais la cupidité des trafiquants qui dirigent le Polisario et les problèmes soulevés par le scandale des détournements des aides humanitaires, ont fait que les approvisionnements des 1.200 familles de M’hairiz ont pris une autre direction laissant les pauvres gens sans vivres ni eau.
Mécontents de l’état de dénuement dans lequel ils ont été maintenus, les chefs de familles ont lancé un appel à l’aide et menacé de porter leur problème devant les représentants de la Minurso installés dans la localité de T’Fariti située non loin de là, si la direction du Polisario persistait à les priver de l’aide humanitaire internationale à laquelle ils ont droit. Les chefs de ces familles sinistrées ont, dans un ultimatum adressé aux séparatistes, fixé la date du 2 août pour organiser un sit-in devant les locaux de la Minurso. Leur but est de demander une aide alimentaire que la direction du Polisario est incapable de leur fournir, indiquent nos sources.
La sécheresse qui frappe cette zone et la canicule qui caractérise le désert de La Hamada, durant cette période de l’année, ont accentué la dégradation de la situation alimentaire dans la région de Mhairiz où le manque d’eau potable, a eu de graves conséquences sur les habitants. Les quelques têtes de chèvres qui contribuaient à améliorer le quotidien de ces laissés-pour-compte,  n’ont pu résister à cette situation et ont été décimées du fait de l’absence de pâturage et du manque de ressources hydriques. Le ravitaillement par les citernes, jusque-là organisé par les dirigeants du Polisario a quasiment cessé. Tout comme  celui des bonbonnes de gaz fournies gracieusement, auparavant, et qui sont actuellement vendues à des prix prohibitifs à ces populations qui n’ont aucune source de revenus et dont la crise qui obère les caisses du parrain algérien, ne fait qu’accentuer la pauvreté.
Avant de lancer cet appel à l’aide, la population de Mhariz avait usé de tous les moyens pour sensibiliser les responsables du front séparatiste. Mais en vain, car la corruption, l’appât du gain, le tribalisme et le clientélisme qui gangrènent le Polisario, font que ses dirigeants pensent à leurs comptes bancaires et à leur confort égoïste au détriment de la population des camps privée  du minimum vital en denrées alimentaires et en produits de base issus de l’aide humanitaire internationale  détournée, en grande partie, par les dignitaires du Polisario avec la bénédiction de responsables algériens.



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1.Posté par Aziz le 06/08/2015 00:58
La réconciliation entre le maroc et l Algerie ainsi que les ouvertures frontaliers annoncera a coup sur la fin de l intrus «le polisario».
un article intéressant nous éclairci sur la politique algérienne vis a vis avec le Maroc.
Le ministre algérien du Commerce, Amara Benyounès, avait proposé, lors du Conseil des ministres du 22 juillet, un ambitieux plan de sauvetage de l’économie algérienne incluant la réouverture des frontières avec le Maroc. Il a été débarqué sur décision du président Abdelaziz Bouteflika.
Premières révélations étonnantes sur les raisons réelles du limogeage du ministre algérien du Commerce, Amara Benyounes. Selon des indiscrétions ébruitées par des sources gouvernementales, et relayées par la presse algéroise de ce mercredi 5 août, le ministre Amara a été débarqué pour avoir émis l’idée de rouvrir les frontières terrestres avec le Maroc.

Une proposition qui, d’après “Algérie patriotique”, n’aurait pas été du goût du président Abdelaziz Bouteflika. Car, prétend ce quotidien proche des sphères du pouvoir, «non seulement le débat sur cette question est tranché depuis longtemps, puisque la fermeture de ces frontières a été une réponse à la décision prise par Rabat d’instaurer le visa pour les ressortissants algériens, mais aussi parce que tout le monde sait qu’une telle mesure, si elle est prise, provoquerait le flux inverse».

Allégation d’autant plus infondée que le Maroc est avec la Turquie la première destination appréciée des touristes algériens. Pas moins de 100.000 Algériens passent actuellement leurs vacances au Maroc, alors que les frontières terrestres sont toujours fermées !   

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