Le dernier Disney en avant-première au Festival international du film de Marrakech

Vibrant hommage au réalisateur Shinya Tsukamoto


Mehdi Ouassat
Mardi 6 Décembre 2016

Parmi les grandes nouveautés
de la présente édition, la projection,
 dimanche, dans la catégorie
"Hors compétition", du film
d’animation pour enfants
"Vaiana, la légende du
 bout du monde".



Le public du Festival international du Film de Marrakech a eu l'occasion de découvrir, dimanche, en avant-première le nouveau film Disney "Vaiana (Moana), la légende du bout du monde" de Ron Clements & John Musker, en version doublée en arabe et sous-titrée français. Ce film d'animation pour enfants raconte la passionnante aventure d'une jeune fille téméraire qui se lance dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres et sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan, Vaiana (Moana) va rencontrer Maui. Ensemble, ils vont accomplir un voyage épique riche en actions, rencontres et épreuves... En accomplissant la quête inaboutie de ses ancêtres, Vaiana va découvrir la seule chose qu'elle a toujours cherchée: elle-même.
Pour Jean-François Camilleri, PDG de Walt Disney France, Hollande, Belgique et Luxembourg, la projection de "Vaiana" au FIFM est "une triple première". «C’est le premier film d’animation projeté au Festival; c’est une première pour Disney de venir ici et, en plus c'est notre premier film à sortir dans les salles marocaines doublé en arabe», explique Jean-François Camilleri, dans un entretien accordé au magazine du Festival, tout en rappelant que le film est sorti lundi dans les salles de cinéma du Maroc. "J’ai la responsabilité des activités de Disney au Maroc, au Maghreb et en Afrique francophone, et je voulais frapper un grand coup», lance-t-il avant de souligner que si l’expérience est concluante, les prochains films d’animation Disney sortiront désormais au Maroc doublés en arabe.
Pour ce qui est des films en compétition officielle, le long métrage du réalisateur afghan Navid Mahmoudi, "Parting" (Raftan), projeté également dimanche, jette la lumière sur le vécu infernal des migrants en quête d’une vie meilleure, sur la rive Nord de la Méditerranée et met le doigt sur leur souffrance tumultueuse à travers le prisme d’une histoire d’amour d'un couple afghan qui décide de traverser clandestinement les frontières dans l'espoir de mener une vie décente et paisible en Europe.
Selon le réalisateur, l’histoire du film a un sens particulier pour lui, puisque ses parents ont vécu une histoire similaire en quittant leur pays natal, un territoire dangereux, pour mener une vie paisible en Iran. "Mes parents ont renoncé à leurs propres désirs et besoin d’être chez eux, en décidant de prendre leur cinq enfants et de quitter l'Afghanistan pour l’Iran où ils ont trouvé refuge", a-t-il confié à la MAP à l'issue de la projection du film.
Notons, par ailleurs, que le festival a rendu, dimanche, un vibrant hommage au réalisateur, scénariste, producteur et comédien japonais Shinya Tsukamoto, en présence d'une pléiade de stars nationales et internationales. Lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au Palais des congrès de la cité ocre, le réalisateur français Jan Kounen a remis le trophée au cinéaste japonais, maître incontesté du cinéma underground avec des films cultes relatant la brutalité de la vie moderne. A cette occasion, Tsukamoto s’est dit honoré et fier de cette récompense, remerciant, tout ému, les organisateurs et le public marocain pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé à Marrakech.
 


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