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Terrés dans la zone dite Kandahar à quelques encablures des unités des FAR cantonnées dans cette zone, des miliciens, à bord de deux véhicules tout-terrain portant des plaques minéralogiques du Polisario, sont récemment apparus avec célérité pour ordonner à de jeunes gens de quitter la cabane en pierre qu’ils avaient construite lors de leur invasion des lieux en 2016.
Selon nos sources, les occupants des deux véhicules leur auraient ordonné de déguerpir. Cette apparition soudaine des éléments du Polisario prouve que ceux-ci n’ont jamais quitté les lieux comme l’avait déclaré leur direction.
Rappelons que ce n’est pas la première fois que des jeunes des provinces du Sud organisent des sit-in dans le no man’s land séparant le Maroc de la Mauritanie dans le but d’attirer l’attention des responsables régionaux ou nationaux marocains sur leurs doléances sociales.
C’est apparemment ce qu’ils ont réussi, car après une semaine de sit-in et du refus opposé aux miliciens du Polisario de quitter les lieux, des éléments de la MINURSO ont rendu visite à ces jeunes qui leur ont expliqué qu’ils refusaient l’exclusion dont ils sont victimes de la part du département de la Pêche qui refuse de les intégrer au secteur. Tous originaires de Dakhla, ces jeunes qui avaient organisé dernièrement un sit-in devant le siège de ce ministère ont décidé de camper dans cette zone.
Après avoir expliqué leurs doléances aux fonctionnaires onusiens, ils leur ont remis une lettre adressée au Secrétaire général de l’ONU dans laquelle ils expliquent leur problème qui est, disent-ils, strictement d’ordre social. Ils lui ont demandé de prendre ses responsabilités en matière de défense de leur sécurité et exigé que solution soit trouvée à leur problème.