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Le Maroc paiera le prix fort de l’austérité imposée par le gouvernement

Prévisions de croissance en berne selon le CMC


Mohammed Taleb
Samedi 11 Janvier 2014

Le Maroc paiera le prix  fort de l’austérité imposée  par le gouvernement
Avec la publication de sa note de conjoncture «Croissance en 2014 : perspectives de fléchissement», dont le scénario prévisionnel pour l’année 2014 annonce un net repli de la croissance durant l’exercice qui vient d’être entamé, le Centre marocain de conjoncture (CMC) rejoint ainsi le trio des organismes économiques nationaux qui contredit  les prévisions de croissance irréalistes du gouvernement.
En effet, alors que le gouvernement prévoit un niveau de croissance similaire ou légèrement inférieur à celui de 2013, soit 4,8%, le CMC vient de rendre public un scénario prévisionnel  annonçant un net repli de la croissance. Mettant en exergue le poids de l’activité du secteur primaire dans l’ensemble de l’activité économique nationale,  le CMC, dirigé pat Habib El Malki, soutient cette prévision par le fait que «le déficit pluviométrique important observé depuis le début de la campagne agricole constitue l’une des données majeures qui déterminera dans une large mesure les développements conjoncturels dans les mois à venir».
Les conjoncturistes du CMC soutiennent également leur prévision par le fait que les pronostics relatifs aux marchés pertinents pour l’économie nationale, constitués pour l’essentiel des principaux pays de la zone euro, demeurent encore incertains quant aux possibilités d’un redressement rapide du cycle des affaires.   Outre cette analyse Swat dévoilant les points forts, les faiblesses ainsi que les opportunités et menaces qui pèsent sur l’économie nationale, le CMC a fortement mis en cause la politique d’austérité adoptée par le gouvernement.
 Le conjoncturiste du Royaume a ainsi relevé que «le souci affiché de rétablissement des équilibres financiers de l’Etat, de stabilisation des avoirs extérieurs et de maîtrise du déficit budgétaire semble avoir pris le dessus sur les objectifs de soutien à l’activité». «Alors qu’elle annonce les objectifs de stimulation d’une croissance économique durable, de soutien de l’investissement et de promotion de l’emploi, la programmation budgétaire adopte un ensemble de mesures qui s’inscrivent dans une logique tout à fait différente», observent les experts du Centre.  «Les orientations restrictives du budget auront d’importantes répercussions sur la dynamique économique d’ensemble plus particulièrement dans un contexte d’affaiblissement des ressorts internes de la croissance», concluent-ils. 


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