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Le FC Barcelone juge la suspension de Messi injuste et disproportionnée

Vendredi 31 Mars 2017

La suspension de quatre matches internationaux infligée par la Fifa à Lionel Messi pour avoir insulté un arbitre assistant est "injuste et disproportionnée", a jugé mercredi le club de l'attaquant argentin, le FC Barcelone.  "Le FC Barcelone exprime sa surprise et son indignation devant la décision de la commission de discipline de la Fifa de suspendre Messi à la suite du match qualificatif pour le Mondial entre l'Argentine et le Chili", écrit le Barça dans son communiqué.
"Le club considère que la suspension de quatre matches infligée au joueur argentin est injuste et totalement disproportionnée", poursuit le club espagnol qui "souhaite renouveler son soutien à Leo Messi, un joueur à la conduite exemplaire, sur et hors du terrain".
"Il faut remettre ça dans le contexte. Dans un match qualificatif important, un joueur peut avoir un coup de chaud", a réagi ensuite Javier Tebas, le président de la Liga qui a toutefois reconnu ne pas savoir ce que le joueur avait pu dire à l'arbitre. "Cela me semble exagéré. Un match de suspension ou une lourde amende aurait été plus approprié".
La suspension ne concerne que les matches internationaux et n'affecte donc pas directement le FC Barcelone.
Messi a été sanctionné mardi par la Fifa pour avoir insulté un arbitre assistant pendant le match gagné (1-0) par l'Argentine face au Chili (1-0) le 24 mars. Le joueur du Barça, qui avait inscrit le but de la victoire sur penalty, a également écopé d'une amende de 10.000 francs suisses (9.350 euros).
Le quintuple Ballon d'or a déjà purgé la première de ses quatre rencontres de suspension contre la Bolivie, victorieuse des Argentins 2-0 mardi à La Paz en qualifications pour le Mondial-2018.
En l'état actuel des choses, l'Argentine sera également privée de son buteur vedette pour les matches qualificatifs au Mondial contre l'Uruguay le 31 août, le Venezuela le 5 septembre et le Pérou le 5 octobre prochains.
La Fédération argentine de football a fait appel de la suspension.
L'ombre du joueur plane sur tous les terrains: dans une affaire à part, Javier Tebas a exprimé son souhait de voir Messi "blanchi" en appel par la justice espagnole, après sa condamnation pour fraude fiscale en juillet.
"J'en suis convaincu et je l'ai dit beaucoup de fois. J'espère que le Tribunal suprême va blanchir Messi, je crois qu'il n'a pas commis de délit à l'époque", a-t-il soutenu.
Visé par une enquête depuis 2013 pour avoir tenté d'économiser 4,16 millions d'euros d'impôts dus au fisc espagnol, la star argentine a été condamné à 21 mois de prison, ainsi qu'à payer 2,09 millions d'euros d'amende.
L'Argentin, qui a fait appel, devrait échapper à l'incarcération, les peines de moins de deux ans n'étant généralement pas exécutées en Espagne.
L'affaire étant désormais dans les mains du Tribunal suprême, la plus haute juridiction du pays, "il faut donc être patient", a-t-il conclu.

Piqué n'aime pas le Real

"Je ne jouerais jamais au Real Madrid parce que je n'aime pas les valeurs qu'il véhicule", a déclaré le Barcelonais Gerard Piqué après avoir participé au succès de l'Espagne en France 2-0 mardi soir: "c'est une erreur", lui a rétorqué le président de la Liga.
"Je pense qu'il a commis une erreur, même si ce n'est pas à moi de dire si elle est grave ou pas", a expliqué Javier Tebas au cours d'une conférence de presse, ajoutant que cela créait néanmoins "de la tension" entre les deux plus grands clubs du pays.
Après la victoire de la Roja en match amical au Stade de France, Piqué a affirmé devant la presse espagnole, notamment, qu'il "ne jouerait jamais au Real Madrid". "Parce que je n'aime pas les valeurs qu'il véhicule, même si j'ai des amis au Real et que je m'entends bien avec ceux ayant porté le maillot du Real", a ajouté le défenseur international.
"Je me réfère, par exemple, aux cas de Neymar et Messi, condamnés pour fraude fiscale, alors que Cristiano (Ronaldo du Real, ndlr) bénéficie d'un traitement de faveur en tant que proche de Florentino (Perez, président du Real, ndlr). Mais ça a toujours été ainsi", a conclu Piqué.
Selon l'enquête "Football Leaks", le Portugais aurait évité de payer des impôts sur ses droits à l'image, soit quelque 150 millions d'euros perçus dans des paradis fiscaux, ce qu'il a toujours catégoriquement nié.


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